Le cahier du docteur GASSER
Par Jean MARTIN
GASSER Maurice Henri est né en 1783 à Soultz de familles aisées. Il est le plus jeune d'une fratrie de 9 enfants. Son père né à Hagenbach était déjà Docteur en médecine et en philosophie, et le père de sa mère était conseiller à Soultz. Il participe aux campagnes de Napoléon, d'où il revient avec un oeil en moins. Il y exercera les fonctions de sous aide pharmacien, de commis des hôpitaux militaires, puis sera libéré en 1808. Il recevra la médaille de sainte Hélène.
Il est reçu docteur en chirugie à la faculté de médecine de Vienne le 11/2/1812. On le trouve à Oberlarg, dès 1820 comme chirugien sermenté et patenté de ladite commune âgé de 37 ans. Il s'y nomme officier de santé et y exerce son métier de médecin . Il y décèdera en 1865 âgé de 81 ans.
Le cahier de 64 feuilles, entièrement rédigées de la main du docteur a été transmis de générations en générations, pour nous parvenir dans un bon état de conservation.
Dans une première partie du cahier figurent 146 « recettes » ou remèdes, écrits soit en allemand,
soit en français, tantôt les deux. Vu la difficulté de déchiffrage et les nombreux termes médicaux
employés, je n’ai pas procédé à sa transcription.
Dans la deuxième partie il y a la série de textes transcrits ci-après.
J’y ai gardé ses propres tournures. J’y ai corrigé quelques mots en mettant entre parenthèses
l’orthographe qu’il a employé.
Les élément écrits en caractères italiques plus petits, sont des remarques que j’y ai ajoutées.
LIVRE
Contenant tous les remèdes pour guérir toutes les Maladies internes et externes des Meilleurs Médecins de la Faculté de Médecine de Paris, écrit par moi Maurice Henri Gasser , Docteur en Chirurgie, ex officier de santé aux armées française.
1852
M. Gasser
D. en chir
39815
2° partie: doubles de lettres qu'il a écrites
Nous soussignés, Maire de la commune d’Oberlarg, département du Haut Rhin arrondissement d’Altkirch, canton de Ferrette,
Certifions que le sieur Gasser Maurice Henry, originaire de Soultz Haut Rhin ancien militaire de l’empire en qualité de Commis de seconde classe des hôpitaux militaires de l’armée d’Allemagne et se tenant domicilié à Oberlarg depuis trente deux ans avec toute sa famille, est vivant pour s’être présenté aujourd’hui devant nous, qu’il nous a déclaré qu’il ne jouit d’aucune pension ni d’aucun traitement à la charge de l’Etat, ni d’aucun traitement à la charge des Communes ou d’autres établissements publics.
En foi de quoi nous lui avons signé les présentes
Oberlarg le 3 septembre 1854.
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A son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat en sa résidence à Paris
J‘ai l’honneur de vous envoyer mon certificat de vie, et suivant la circulaire de Monsieur le Ministre de la Guerre adressé à Messieurs les Préfets datée du 19 août dernier 1854, j’ai l’honneur de vous informer que toutes mes pièces sont déjà passé 18 mois déposées par l’intermédiaire de Mr le Baron de Heutheren très digne sénateur à la grande chancellerie de la légion d’honneur en sa résidence à Paris.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect Monsieur le Ministre d’Etat votre très humble et très obéissant serviteur. Signé Gasser
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Adresse : à Monsieur Gasser capitaine major à l’école de cavalerie à Saumur département Maine et Loir
Mon cher neveu,
Comme le sort a voulu depuis très longtemps que je n’ai pas eu le plaisir de vous voir, ni avoir reçu de vos chères nouvelles, l’attachement que j’ai toujours pour votre famille est indestructible qui m’a fait mettre la plume à la main pour m’informer de l’état de votre santé. Je ne puis vous assez exprimer le plaisir que nous aurions de vous voir une fois chez nous. Mais comme je suis si éloigné de vous et vous de moi, ne pouvant m’absenter je me contente de m’entretenir avec vous en vous priant de vouloir bien avoir la Bonté de me donner de vos chères nouvelles. Je viens de recevoir la triste et affligeante de ma nièce de Colmar, que mon frère Xavier, votre oncle est décédé le 1 avril 1843 par suite d’une phlisie pulmonaire, actuellement nous sommes plus que deux frères encore en vie, le frère Thiébaut notaire à Saint Amarin et moi Henry le plus jeune. Faites moi le plaisir mon cher neveu de me donner des nouvelles des deux nièces de vos aimables deux sœurs de la Vivelé et de la Janette, attendant donc le plaisir de recevoir de vos chères nouvelles et suis avec un sincère attachement
Votre tout affectionné oncle.
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Oberlarg le 8 août 1854
Mon cher frère,
Je t ‘envoie ci-joint un remède contre cette affligeante maladie dite Choléra Morbus. Comme cette maladie commence à prendre des progrès colossales, c’est un grand préservatif contre cette maladie approuvé par les plus célèbres médecins de toute l’Allemagne. Je viens de recevoir l’instruction de Paris en m’indiquant le traitement et le régime à observer. Il ne faut d’abord rien boire trop froid, p.ex. de la bière. Prendre tous les 3 jours un bain de pied le soir en se couchant modérément chaud, se tenir principalement chaudement aux pieds, mettre des bas de laine, couvrir la poitrine avec de la flanelle parfumée sur du bois de genévrier, changer les bas de laine tous les 3 jours, manger rien xxxxxxxxxx qui puisse occasionner des constipations, après avoir déjeuné, boire un petit verre d’eau de vie ou de la liqueur à la cannelle. Tu vois que je pense encore à toi et à toute la chère famille que j’aime à l’excès. En attendant je l’embrasse tous de tout mon cœur et suis comme toujours avec le même sentiment
Ton frère . Signé Gasser
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Oberlarg, le 6 juillet 1854
Mon Général
Je ne sais pas assez vous (me) remercier Mon Général pour toutes les bontés que vous avez eu à mon égard d’avoir soulagé un xxxxx vieux ancien militaire de l’Empire dans ses vieux jours. J’ai l’honneur de vous informer que j’ai touché la somme de soixante francs chez Monsieur le receveur ou Percepteur en vertu d’un mandat que vous avez eu la bonté de m’envoyer par l’intermédiaire de M. le Maire de la commune d’Oberlarg.
Veuillez donc mon Général agréer mes sincères remerciements en me recommandant de xxxxx à votre bienveillance et de croire à celui qui a l’honneur d’être avec un profond respect.
Mon Général, votre très humble et très obéissant serviteur
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Lettre d’annonce pour avoir des livres
J’ai vu il y a quelques jours, un livre intitulé (titulé) le ………..(le nom du livre n’est pas inscrit). Comme ce livre ne se trouve pas chez les libraires d’ici dans les environs sous le titre (titul) ci-dessus mentionné, je prend la liberté de vous écrire la présente pour vous prier de m’envoyer un de celui sous le titre ci-dessus et d’y joindre votre catalogue, peut être j’y trouverai encore d’autres livres qui peuvent me convenir.
J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération
Votre très humble serviteur
Signé Gasser.
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Secours éventuels
Ministre de la Guerre, 7° direction, comptable général, comptabilité générale
Exercice 1854 S 1° du chapitre XV du budget
Extrait d’une décision du Ministre secrétaire d’Etat de la Guerre en date du 10 mai 1854
Il est accordé au nom de l’Empereur un secours de soixante francs, une fois payé imputable sur les fonds du budget de 1854, à M. Gasser Maurice Henry ancien commis des hôpitaux des armées d’Allemagne.
Le chef du bureau de la xxxxx.
Nota : le paiement de ce secours aura lieu sur la présentation au payeur de l’extrait d’ordonnance d’autre part.
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Ministre de la Guerre, 7° direction, comptabilité générale, 2° bureau, fonds ordonnance comptes généraux, agence comptable
Exercice 1854, chapitre XV article unique du budget S, service des secours
Extrait d’une ordonnance de paiement délivrée par le Ministre secrétaire d‘Etat de la Guerre sous la date de ce jour et sous le numéro indiqué ci-contre.
Nota : ce secours est alloué en vertu d’une décision ministérielle dont l’extrait est ci annexé.
Gasser ancien commis des hôpitaux d’Allemagne à Oberlarg 60 frs
Un bon à payer par le receveur particulier ou par le percepteur de la commune d’Oberlarg.
Le payeur du département
Avis : on ne se présentera chez le payeur que dans _ jours. Faute par le porteur de se présenter avant le 31 août 1855 ou avant le 20 du même mois s’il s’agit d’un paiement à effectuer dans un arrondissement où il n’existe pas de payeur du trésor, l’ordonnance délivrée à son profit sera annulée.
La somme de soixante francs à laquelle s’élève le présent extrait par le payeur du département du Haut Rhin de la partie prenante dénommée ou de son représentant dûment autorisé.
Paris le 26 mai 1854, le conseiller d’Etat xxxxx
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Certificat d’indigence
Nous soussigné Maire de la commune d’Oberlarg, canton de Ferrette, département du Haut Rhin, arrondissement d’Altkirch, certifions par la présente à tout qu’il appartiendra que la nommée Magdalena Imper demeurant en cette commune se trouve en ce moment dans le plus grand dénuement sans fortune et n’ayant d’autre ressource que ses deux bras pour gagner son pain quotidien . Il lui serait impossible de payer le plus léger impôt, et que les poursuites qui seraient faites contre elle deviendraient une charge pour le Gouvernement.
C’est pourquoi à sa requête nous lui avons délivré le présent Certificat par lequel nous la recommandons à la bienveillance des autorités.
Fait à Oberlarg le 1° mars 1849
Répétition du même certificat le 1° mars 1891 ( ?)
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Copie conforme du journal politique du 5 mars 1854
Par décret du 11 septembre 1851 une somme de 2.700.000 frs a été affectée à titre de secours viagers au soulagement militaire de la république et de l’Empire qui après 1815 n’avaient pu obtenir la juste récompense de leurs longs et glorieux services. Cette mesure réparatrice attendue depuis tant d’années est accueillie par tous avec une vive reconnaissance a eu les résultats que le Gouvernement était en droit d ‘en attendre. Mais le crédit de 2.700.000 frs que la commission avait jugé suffisant pour parer à toutes les exigences n’avait pu satisfaire qu’à une partie des besoins. 12.054 anciens militaires avaient eu leur part dans cette libéralité. Mais plus de 30.000 autres veuves, après la première, et ayant les mêmes titres attendaient avec confiance que le Gouvernement vient à leur secours comme il l’avait fait pour leur frères d’armes.
C’est dans cette situation que sur le rapport de son Eminence M. le grand chancelier de la légion d’honneur, une loi fut présentée par ordre de l’Empereur au corps législatif et adoptée à l’unanimité dans la dernière session. Cette loi sanctionnée par le sénat et promulguée le 10 juin 1853 autorise la commission qui siège à la grande chancellerie à donner à d’autres militaires de l’Empire les secours laissés vacants par ceux qui en ont été les premiers pourvus et qui viendront à décéder jusqu’au 31 décembre 1857. les effets qu’elle a déjà produit n’ont pas été moins heureux du décret du 11 décembre 1851 car en donnant chaque année satisfaction à un certain nombre de vieux militaires, elle entretient chez les autres l’espérance que leur tour arrivera.
3.434 anciens militaires ont été admis en 1853 à la répartition de 343.040 frs devenus disponibles pendant cette année par le décès de 1926 titulaires.
Les conditions énoncées dans le rapport mis en tête du décret de 14 décembre 1851 ont été maintenues et forment toujours la jurisprudence dans les répartitions successives qui s’effectuent La priorité est accordée aux anciens militaires les plus âgés ou qui ont reçu des blessures graves et son Eminence le grand Chancelier tient rigoureusement la main à ce qu’il ne soit point dérogé à ces sages dispositions. La commission s’inspirant de la haute sollicitude de sa Majesté Impériale a déjà beaucoup fait mais il lui reste encore beaucoup à faire pour compléter l’œuvre de justice et de réparation envers les anciens défenseurs du pays, elle accomplira jusqu’au bout, et avec le même dévouement la commission qu’elle à reçu de la confiance de l’Empereur.
Cette loi me concerne, et sur du nombre de jouir d’une pension et d’un secours viager
Soussigné : Gasser
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Le 5 mai 1854
Mon général de Brigade,
Gasser Maurice Henry, ancien officier de santé de l’Empire, demeurant à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch Haut Rhin, auquel vous avez daigné de répondre à sa demande de secours dans le courant du mois de février dernier, par l’intermédiaire de M. le Maire du-dit lieu, qu’un tour d’ordre est établi pour les demandes de secours des anciens officiers de santé et que vous m’adresserez une proposition en ma faveur à son Eminence le Ministre de la Guerre au commencement du mois prochain, mois de mars. Je viens donc m’adresser à votre bonté mon Général en vous priant très humblement que si en tout cas que vous m’eussiez oublié ou que vous avez eu la bonté de vous en intéresser (intresser) de bien vouloir renouveler à son Eminence le Ministre de la Guerre la demande de secours, me trouvant dans la nécessité et me juger digne de (des) vos faveurs de me faire obtenir aussitôt possible s’il vous plait le secours sollicité pour l’ancien officier de santé de l’Empire âgé de 71 ans qui a l’honneur d‘être avec un profond respect.
Mon Général de Brigade, votre très humble et très obéissant serviteur
Signé Gasser
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Voilà la réponse de Monsieur le Général de Brigade
Colmar, le 6 mai 1854
6° division, 2° subdivision, N° 1493
Monsieur le Maire,
Je vous prie de faire connaître à Monsieur Gasser, ancien officier de santé résidant dans votre commune qu’une proposition de secours revêtue d’un avis favorable a été transmise à Monsieur le Ministre de la Guerre. Il est le premier à recevoir un secours , il y a lieu de croire qu’il le recevra à la fin (faim) de ce mois ou au commencement de juin prochain.
Recevez Monsieur le Maire l’assurance de ma considération distinguée.
Le Général commandant la subdivision : Tavernier ?
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Certificat de bonne conduite
Je soussigné Félix Gasser propriétaire à Oberlarg, canton de Ferrette, certifie par le présent que le nommé Jacques Stoecklen a travaillé chez moi en qualité de journalier depuis le 11 février dernier au 17 juillet suivant, que pendant ce temps je n’ai qu’à me louer de sa bonne conduite et de son assiduité au travail.
En foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat pour lui servir et valoir ce que de raison.
Fait à Oberlarg le 24 juin 1854.
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Oberlarg, le 1° juin 1854
A son Excellence le Ministre de la guerre,
Gasser Maurice Henry, ex officier de santé et ex commis de seconde classe des hôpitaux militaires aux armées d’Allemagne à eu l’honneur d’avoir transmis par l’intermédiaire de M. le Baron de Heutheren sénateur, sous la date du 26 septembre 1853, la copie de son état de services conforme à l’original, y jointe une pétition accompagnée d’un certificat d’indigence délivré par M. le Maire de la commune d’Oberlarg, y demeurant constamment, son âge, sa charge de famille, profession, ses moyens d’existence, sa moralité, y joint un certificat de M. Lorentz Docteur en médecine à Altkirch, constatant son infirmité que par la suite de cette blessure et de cette maladie, qu’il est devenu incapable de continuer son état en sa qualité d’officier de santé ses pièces sont toutes en bonne forme avec les justifications exigées par l’autorité militaire locale, mais je vois avec peine qu’on se moque seulement des pauvres malheureux anciens militaires lesquels ont souffert toutes les misères imaginables à la retraite de la Russie et on nous laisse qu’un triste souvenir pour notre récompense et les yeux pour pleurer et on nous condamne à mourir de la misère. Mais je suis persuadé que cela n’était pas la volonté de notre brave Empereur défunt Napoléon le grand, ni la volonté de notre brave Empereur actuel, lequel nous a promis en vertu d’une circulaire du 6 décembre ? 1852 par sa Majesté l’Empereur, dans lequel il nous a promis du secours dans nos vieux jours. Je supplie donc très humblement votre excellence le Ministre de la Guerre de me renvoyer mes sus dits documents à l’adresse à M. le Maire de la commune d’Oberlarg, canton de Ferrette, Haut Rhin, pour me les remettre en cas d’événement que j’ai mes pièces en mes mains, lesquelles me sont toujours chères et sera toujours un souvenir et une consolation pour moi et mes enfants que j’ai servi ma patrie et l’Etat avec honneur et probité (propité) xxxxx
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de votre Excellence le Ministre de la guerre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé Gasser
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A Monsieur le Baron de Heutheren, très digne sénateur en sa résidence à Paris rue de la victoire, N° 84
Oberlarg, le 13 juillet 1854
Je ne sais pas assez vous (me) remercier et vous être reconnaissant pour toutes les bontés que vous avez eues à mon égard, et je n’oublierai jamais les bienfaits que feu votre honorable grand papa et feue votre respectable grand mama Madame d’Auttres nous ont fait lorsque nous avions eu le malheur d’avoir perdu notre brave Père de famille, aussi moi et mes trois enfants prient tous les jours pour eux.
J’ai l’honneur de vous informer, Monsieur le Baron, que j’ai reçu un secours de 60 frs pour mes anciens services militaires, en attendant une petite pension du Gouvernement , veuillez donc M. le Baron, agréer mes sincère remerciements et de croire à celui qui a l’honneur d ‘être avec un profond respect
Monsieur le Baron de Heutheren très digne sénateur, votre très humble serviteur.
Signé Gasser
Ps. en me recommandant de xxxxx à votre bienveillance
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Oberlarg le 9 avril 1854
A Monsieur Docour Docteur en Médecine
Je fus très mortifié que je n’ai pas eu l’honneur de vous voir étant à Oberlarg pour voir la famille de Bitzy atteinte d’une Manie ( ?). Il est de mon devoir de vous informer ponctuellement de leur maladie. Il est probable qu’ils ont mangé d’une espèce d’huile ce qu’on appelle solanum virenses de la semence d’hyosgamus qui les a empoisonnés, je leur ai administré les remèdes suivants 1° je les ai fait vomir et purger par le bas trois fois et leur ai fait donner des lavements xxxxx avec une décoction de la graine de lin avec quelques gouttes de Landanum. Ils m’ont toujours nié le fait pour vous mieux instruire. Il faudra d’abord xxxx et leur donner l’eau iodurée avec quelques gouttes de landunum pour neutraliser le restant de la substance toxique qui n’a pas été assez évacuée puis calmer les xxxxx au moyen de boissons xxxxx froides et des bains froids en attendant le résultat.
J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération votre très humble serviteur.
Ecrit à Monsieur Docourt Docteur en Médecine à Porrentruy le 9 avril 1854.
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De remords et de la conscience
La conscience fournit une seconde preuve de l’immortalité de notre âme, chaque homme a au milieu du cœur un Tribunal où il commence par le juger soi même en attendant que l’arbitre souverain confirme la sentence. Si la vie n’est qu’une conséquence de notre organisation, d’où vient cette frayeur qui trouble les jours, prospérité coupable ?
Pourquoi le remords est-il si terrible qu’on préfère souvent de se soumettre à la pauvreté et à toute la rigueur de la vertu plutôt que d’acquérir des Biens Illégitimes ?
Pourquoi y a t’il une voix dans le sang, une parole dans la pierre. Le tigre déchire sa proie et dort. L’homme devient homicide, veille. Il cherche les lieux déserts et cependant la solitude l’effraye. Il se traîne autour des tombeaux et cependant il a peur des tombeaux, son regard est inquiet et mobile. Il n’ose fixer le mur de la salle du festin dans la crainte d’y voir des caractères funestes, tous ses sens semblent devenir meilleurs pour le tourmenter. Il voit au milieu de la nuit des heures et des heures menaçantes. Il découvre le goût du poison jusque dans les mets qu’il a lui même apprêtés, son oreille d’une étrange sensibilité trouve le bruit où tout le monde trouve le silence, et en embrassant son ami, il croit sentir sous ses vêtements un poignard xxxxx
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Formule d’un testament olographe
Je soussigné François Hirtzlin Maréchal ferrant âgé de trente neuf ans domicilié à Oberlarg, du canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, désirant disposer de mes biens pendant que j’en ai la faculté, j’ai rédigé, écrit en entier de ma main et consigné dans le présent testament olographe mes dispositions et ordonnances de dernière volonté ainsi qu’il est dit ci-après. J’institue pour ma légataire universelle mon épouse née Véronique Gasser demeurant avec moi à laquelle je donne et lègue les biens meubles et immeubles à moi appartenant dont la Loi m’accorde la disposition pour en jouir à mon décès, comme de chose lui appartenant en toute propriété. J’entend que les présentes qui renferment mes dernières volontés soient exécutées selon leur forme et teneur.
Le présent testament rédigé, écrit en entier, daté et signé de ma propre main en mon domicile à Oberlarg, le 15 avril 1846.
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Colmar le 12 février 1854
Ce Levesire ?
2° subdivision
N° 834
Monsieur le Maire
Je vous prie de faire connaître à M. Gasser ancien officier de santé domicilié dans votre commune en réponse à sa lettre du 12 de ce mois que sa demande de recours est classée (cassée) dans les archives de la subdivision.
Un tour d’ordre est établi pour ces demandes, et quand celui de ces anciens officiers viendra je m’informerai de faire établir une proposition de secours en sa faveur. Elle sera transmise à Monsieur le Ministre de la guerre au commencement du mois prochain.
Recevez Monsieur le Maire l’assurance de ma considération.
Le général commandant de la subdivision
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Lettre de demande
Suivant l’index et le prospectus vous voudrez bien avoir la Bonté ou la Complaisance de me faire connaître si vous tenez encore le même ouvrage dans votre librairie sous la nomination le dictionnaire de thérapeutique médico-chirurgicale en vous priant Monsieur de vouloir bien m’honorer d’une réponse et me marquer le prix de cet ouvrage afin en cas de convenance que je puisse le faire venir et m’indiquer par quelle voie que vous pouvez recevoir l’argent pour cet ouvrage.
Agréez l’assurance de ma parfaite considération
Votre très humble serviteur.
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Oberlarg le 28 février 1854
Monsieur le Directeur
Le 7 du mois de mai dernier M. Mertz un des ouvriers de votre usine m’a réquisitionné pour voir son fils atteint d’une tumeur au genou étant chez lui le père du malade vient de me dire que vous lui avez défendu de le faire traiter par ma personne. C’était vraiment un cas d’Insulte à mon égard qui m’a fait une peine très sensible dans le moment, c’est cependant une consolation pour moi, je crois n’avoir rien fait qui ait pu vous offenser, n’ayant jamais eu l’honneur de vous connaître que par votre réputation, mais je vous le pardonne sincèrement en votre qualité de Directeur, un Français aurait en plus de la Considération et de la délicatesse envers un ancien officier de santé de l’ex Empire. J’ai l’honneur de vous dire Monsieur le Directeur que je suis légalement Diplômé d’une université de l’Empire d’Autriche depuis 1812, et mon diplôme est légalement légalisé par Messieurs les Ambassadeurs de France, par celui de Vienne en Autriche et par celui de Berne en Suisse, et légalement patenté par conséquence un ambassadeur du roi ou d’un gouvernement présente pas seulement son Gouvernement, il présente aussi la personne du Monarque. Je vous prie donc Monsieur le Directeur, d’avoir la Bonté d’informer tous vos ouvriers de votre usine de ne plus venir chez moi pour leur prêter mes secours, n’ayant jamais sollicité leur pratique. Si j’allais quelques fois quand ils me demandèrent c’était plutôt par humanité et par charité que par intérêt, les médecins qui se nomment Médecins du canton de Ferrette n’ont aucun droit d’exercer la Médecine interne suivant les lois, ils ont seulement le droit de penser les plaies. J’ai l’honneur de vous dire que je suis l’Oncle de Madame Munsch Epouse de Mr Munsch Notaire à St Amarin près Wesserling
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Pétition
Le soussigné Muller François Joseph natif de Durmenach, présentement domicilié à Koestlach, canton de Ferrette arrondissement d’Altkirch département du Haut Rhin, a l’honneur d’exposer respectueusement à M. le S. Préfet qu’il est déjà passé 3 ans domicilié en la sus dite commune, muni de son congé constatant 8 ans de service au 60° régiment de xxxxx ligne ayant déjà demandé plusieurs fois son
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Suite de la lettre à Monsieur le Directeur
Avec laquelle Mademoiselle Misetey était en xxxx avec elle atteinte d’une fièvre nerveuse et d’une hypometrie, elle m’a chargée dans une de ses lettres qu’elle m’a écrite il y a 15 jours de lui dire mille belles choses de sa part et si sa santé le lui permettait, elle viendra la voir dans le courant du mois de mai prochain.
Je vous prie de croire à celui qui a l’honneur d’être Monsieur le Directeur votre très humble serviteur.
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J’ai l’honneur de vous envoyer la recette pour ce malade dont en question atteint d’une hémorragie veuillez bien M. Frodé d’avoir la bonté de lui recommander de prendre exactement les remèdes suivant la prescription et en même temps tenir un régime suivant l’indication dans la présente. Moyennant ces remèdes je suis sur que M. sera en peu de temps parfaitement convalescent. Il faut qu’il se passe principalement de toutes les liqueurs spiritueuses, p. ex. vin, eau de vie, café de tous les dimanche midi, sa boisson ordinaire doit être d’une décoction d’orge cru avec 12 glands de chêne (gène), les couper en petits morceaux et les rôtir et mettre au xxxxx ou réduire en poudre et en prendre une bonne cuillerée avec une bonne poignée d’orge cru. Cuire le tout ensemble dans 6 litres d’eau une demi heure, passer la décoction, y mettre du sucre à volonté et en boire à volonté tiède. 2° M. peut manger du riz cuit avec moitié de bœuf et moitié de veau. Il peut mangé le veau cuit hors du riz et manger le riz cuit avec la viande. Il peut manger du riz au lait des épinards, généralement tous les légumes doux. Il peut aussi manger de la bouillie, soupe à la crème, soupe au lait mari. Il faut que ses aliments soient très peu salés. Il mangera cette nourriture pendant un mois et ne mangera d’autre viande que du veau en attendant le résultat.
J’ai l’honneur de vous saluer.
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Pétition
A son Excellence Monseigneur l’ambassadeur de sa Majesté du Roi de Bavière en sa résidence à Paris.
Reisser Aloys maître Menuisier natif de xxxxx xxxxx du Royaume de Bavière a l’honneur d’exposer respectueusement à s ; E ; de vouloir bien lui accorder un permis d’émigration pour la Suisse a l’effet d’obtenir du Gouvernement, notamment une expédition de son acte de naissance et l’extrait mortuaire de feu son Père, et une permission pour contracter mariage en Suisse, y joint l’acte de consentement de la Mère. Voilà déjà 2 ans qu’on prolonge ce brave homme de lui envoyer les sus dites pièces, ayant toutes les pièces très en règle de sa future, l’exposant a l’honneur de vous envoyer ci-joint un certificat constatant sa bonne conduite.
Ce pourquoi l’exposant ose prendre la liberté de s’adresser à votre autorité pour que par votre bienveillante intervention l’exposant puisse obtenir les sus dites pièces , sa reconnaissance sera sans bornes et ne cessera de former des vœux sincères pour votre prospérité et conservation de vos précieux jours et ferez grâce et justice.
L’exposant a l’honneur d’être avec un profond respect votre très humble serviteur
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Pétition
A Monsieur le conseiller d’Etat Directeur Général des Douanes Impériales.
Frelly Marguerite fille de la veuve Fröelly, native de Winckel canton de Ferrette arrondissement d’Altkirch département du Haut Rhin a l’honneur d’exposer respectueusement à votre dignité : été demandée chez M. Frossard aubergiste à Lucelle en sa qualité de couturière a une lieu éloigné de Winckel du même canton pour chercher une vieille robe de feue Madame Frossard son épouse, et 7 aunes de toile de coton peinte pour en faire des robes pour les 3 enfants , le 17 du mois d’août 1844 à huit heures du matin la sus dite Marguerite Fröelly reçoit des mains de M. Frossard de Lucelle les sus dits objets pour les porter chez elle pour en faire des robes. Chemin faisant les employés du bureau des douanes de Ligstorf s’en sont emparé comme marchandise prohibée et ont dressé procès verbal contre moi de contravention aux lois. Dans cette circonstance, M. le Directeur, j’ai l’honneur de vous adresser une réclamation contre une pareille conduite qui sans doute n’est pas dans le sens de la Loi, en vous suppliant respectueusement M. le Directeur, de faire annuler le procès verbal dressé contre moi, procès verbal injuste et illégal puisque les objets saisis n’ont été achetés que pour l’usage de la famille Frossard de Lucelle et provenaient des fabrique de Mülhausen de France. Je ne suis pas commissionnaire, ni marchande, ni contrebandière, qu’une pauvre couturière. Il vous plaira M. le Directeur, en même temps d’ordonner qu’ils me soient restitués ainsi que l’amende que j’étais obligée de payer, car on ne peut saisir une propriété particulière quand celui la possédait n’a pas voulu contrevenir aux lois.
En attendant cet acte d’équité de votre dignité, j’ai l’honneur d’être avec un profond respect M. le Directeur Général.
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Mon cher frère
Je ne sais à quoi contribuer votre silence et le retard de vos chères nouvelles ma femme et mes enfants sont dans une perplexité et dans une grande consternation de ce que vous nous daignez de nous donner de vos chères nouvelles, peut être que vos occupations ne vous l’ont pas permis jusqu’à présent peut être que vous êtes malade voilà déjà la deuxième lettre que j’ai eu le plaisir de vous avoir adressée sans réponse de manière que votre retard nous fait une grande peine principalement à ma femme qui vous aime à l’excès voyant que vous ne pensez plus à elle mon fils Jean Baptiste est toujours chez moi il commence sa maladie s’est changée considérablement et est en pleine convalescence. Il m’a chargé de vous dire mille belles choses et principalement à sa chère tante et à vos chers enfants. Quand aux nouvelles je ne sais rien vous annoncer, qu’on parle beaucoup de la guerre avec l’Empereur la Russie, on paye déjà trois mille francs pour un remplaçant, et qu’il règne une grande misère et cherté. Chez nous, comme je vous l’ai déjà annoncé dans ma première lettre, espérons que la providence retournera cette chose à notre faveur.
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Cher frère
Je ne sais à quoi contribuer votre long silence, ma femme votre sœur et tous mes enfants sont dans une perplexité et dans une grande consternation de ce que vous nous daignez nous donner de vos chères nouvelles, peut être que vos occupations ne vous l’ont permis jusqu’à présent , ou peut être que vous êtes malade. Voilà déjà la 2° lettre que j’ai eu le plaisir de vous avoir adressée sans réponse de manière que votre retard nous cause une grande peine, principalement à ma femme qui vous aime à l’excès, voyant que vous ne pensez plus à elle. Mon fils Jean Baptiste est toujours chez nous, la maladie s’est changée considérablement , il est en pleine convalescence . Il m’a chargé de vous dire mille belles choses et principalement à sa chère Tante et à vos chers enfants. Quand aux nouvelles je ne saurai rien vous annoncer d’intéressant, qu’on parle beaucoup de la guerre avec la Russie. On paye déjà 2 mille francs pour un remplacement et qu’il règne une grande misère et cherté en France principalement chez nous dans notre département. Espérons que la providence protégera la France.
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2 lettres en allemand
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Pétition
Hirtzlin Xavier d’Oberlarg entrepreneur des coupes de la commune de Levoncourt canton de Ferrette arrondissement d’Altkirch département du Haut Rhin a l’honneur d’exposer respectueusement à Monsieur le Sous Préfet qu’ayant façonné 23 arbres et 309 fagots pour le même prix la commune de Levoncourt ne veut lui payer le prix que pour les façons des fagots et suivant l’accord la sus dite commune luit doit la somme de 32 frs et 25 cts le sus dit Hirtzlin a fait l’exploitation suivant les ordres de Messieurs les administrateurs gardes forestiers.
Ce pourquoi il vous supplie de vouloir bien avoir la bonté d’ordonner qu’on lui paye la sus dite somme qui lui est légalement due.
Il a l’honneur d’être avec respect.
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2 lettres en allemand
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Formule d’une vente d’immeubles
L’an 1844 le 1° mai entre le Sieur Maurice Gasser et François Burget cultivateurs les deux domiciliés à Oberlarg canton de Ferrette arrondissement d’Altkirch département du Haut Rhin soussignés, a été arrêté ce qui suit que le Sieur Maurice Gasser vend avec toute garantie contre tous troubles, éviction dettes charges et hypothèques généralement quelconques au Sieur François Burget et à son épouse Dame Molle qu’il autorise, demeurant ensemble à Oberlarg , acquéreurs et acceptant pour eux et leur ayant causes conjointement et solidairement les bien immeubles en labour ci-après désignés une pièce de champ au ban lieu d’Oberlarg canton ritte contenant Six hectares neuf centiares d’un côté Joseph Blind de l’autre côté Joseph Andreck, par en bas sur le chemin communal par en haut aboutissant sur la forêt communale de Liebsdorf. Les acquéreurs auront la réelle propriété, possession et jouissance de ce jour. Cette vent a été faite moyennant la somme de 400 francs de prix principal et pour toutes choses , laquelle somme, les acquéreurs promettent et s ‘engagent conjointement et solidairement sans division ni dissension sous les renonciations aux bénéfices de droit, payer au dit Sieur François Burget vendeur à Oberlarg en 4 termes égaux en son domicile savoir la somme de 400 francs en 4 termes égaux du jour de la vente , chaque terme de la somme de 100 francs avec les intérêts du terme échu. La présent vent a été faite en double.
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Vente de biens dressés
L’an 1854 le 12 août le sieur Antoine Bochler cultivateur et François Hirtzlin maréchal ferrant, tous les deux domiciliés à Oberlarg canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, soussignés a été arrêté ce qui suit que le Sieur Antoine Bochler vend avec toute garantie contre tous troubles, éviction dettes charges et hypothèques généralement quelconques au Sieur François Hirtzlin maréchal ferrant acquéreur et acceptant le bien immeuble ci-après désigné une pièce de champs au ban lieu d’Oberlarg canton Krisse contenant douze ares et dix centiares d’un côté la veuve d’Antoine Hirtzlin et de l’autre côté le Sieur Henry Gasser officier de santé, par en haut aboutissant sur la forêt communale d’Oberlarg et par en bas aboutissant sur la forêt communale de Liebsdorf, pour et moyennant la somme de 20 francs que l’acquéreur a payé comptant au vendeur, ainsi je mets dès à présent le Sieur François Hirtzlin en paisible possession pour en jouir et disposer du jour de la présente vente comme il lui plaira moyennant de payer les contributions ordinaires et extraordinaires de la présent vente . A été fait en double en présence de deux témoins requis lesquels ont signés avec les parties contractantes après leur en avoir fait lecture et interprété en la langue allemande .
Fait à Oberlarg le 12 août 1854
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Oberlarg le 15 mars 1854
Monsieur le Ministre de la Guerre
Maurice Henry Gasser ex officier de santé et ex commis de seconde classe des hôpitaux militaires aux armées d’Allemagne a eu l’honneur de vous avoir transmis par l’intermédiaire de Monsieur le de Heutheren sénateur, sous la date du 26 septembre 1853, notamment la copie de son état de service conforme à l’original, y jointe une pétition accompagnée d’un certificat d’indigence délivré par M. le Maire de la commune d’Oberlarg dans laquelle comme je demeure déjà passé 32 ans , constatant mon âge de passé 70 ans, sa charge de famille, profession, ses moyens d’existence, sa moralité, en outre un certificat de Monsieur Lorentz Docteur en Médecine d’Altkirch constatant mon infirmité que par suite de cette maladie que je suis devenu incapable de continuer mon état en qualité d’officier de santé, mais je vois avec peine qu’on se moque seulement des pauvres malheureux anciens lesquels ont xxxx et souffert toutes les misères imaginables et cette pension viager en question sera seulement donnée aux grands qui en ont pas besoin et la plus grande partie à ceux qu’on la donne ne l’ont pas légalement gagnée, et on nous laisse qu’un triste souvenir pour récompense et les yeux que pour pleurer pour les douleurs que nous avons souffert à la retraite de Russie. Mais je suis persuadé que cela n’était pas la volonté de notre brave Empereur défunt Napoléon le grand, ni la volonté de notre brave généreux Empereur actuel, lequel nous a promis une existence que nous puissions vivre honnêtement dans nos vieux jours. Je supplie donc très humblement M. le Ministre de la Guerre de me renvoyer mes sus dits documents à l’adresse à M. le Maire d’Oberlarg, en cas d’évènements que j’aie mes papiers en mains.
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Oberlarg le 26 septembre 1853
Gasser Maurice Henry officier de santé demeurant à Oberlarg arrondissement d’Altkirch Haut Rhin
Monsieur le Ministre de la Guerre
Le soussigné Gasser Maurice Henri chirurgien officier de santé ayant servi pendant neuf ans dans les armées sous l’Empire en les sus dites qualités justifié par la copie conforme à l’original ci-joint de son état de service, ayant suivi les armées actives pour soigner les malades, ensuite dans les hôpitaux, toujours dans les sus dites qualités, je prend la liberté de vous exposer très humblement M. le Ministre que je suis forcé de m’adresser à votre bienveillance en vous suppliant d’avoir égard à mon âge de 70 ans passés et à ma malheureuse position dans laquelle je m’y trouve et aux fatigues que j’ai subis aux armées de l’Empire justifiées par le certificat ci-joint de M. le maire, daignez y jeter un coup d’œil sur les trois pièces ci-jointes s’il vous plait que j’ai fait la campagne de la Russie et perdu par le grand froid la vue de l’œil droit justifié par le certificat ci-joint du Médecin, que dans la triste saison que toute l’asthme (asme) s’y trouve accablé d’une grande cherté . Je viens vous supplier M. le Ministre de bien vouloir m’accorder et me faire parvenir aussitôt possible s’il vous plait un secours du Gouvernement pour mon entretien et soulagement que j’en ai bien besoin, croyant de l’avoir gagné et mérité pour mes anciens services militaires restés sans pension, ayant sacrifié mon jeune âge aux armées de sa Majesté l’Empereur défunt , et ferez le xxxxx
J’ai l’honneur d’être avec ma profonde vénération et très profond respect , M. le Ministre de la guerre, votre très humble et très obéissant serviteur.
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Paris le 27 décembre 1854
Ministère de la guerre – 7° direction comptabilité générale – bureau des pensions et secours
Renvoi d’une demande de secours et de ses pièces jointes à cette demande
Le ministre de la guerre renvoie la demande ci-jointe tentant à obtenir un secours, à M. le Maire, en le priant de faire connaître à l’intéressé que les demandes de cette nature ne sont susceptibles d’être prises en considération qu’ xxxxxx que l’autorité militaire locale, à laquelle elles doivent être remises, les a examinées et transmises au ministre de la guerre avec un avis favorable, accompagnées :
1° de pièces en bonne forme constatant les services sur lesquels la demande est fondée
2° d’un certificat du Maire de la localité constatant l’âge du réclamant, son état physique actuel, ses charges de famille, sa profession ou ses moyens d’existence, sa moralité, et d’un certificat extrait de l’acte de mariage s’il s’agit d’une veuve.
Monsieur le Maire est également prié de faire connaître à l’intéressé que sa demande devra être remise avec les certificats et avec les justifications exigées à la mairie de son domicile, pour être envoyé sans frais au Général de brigade commandant le département. Ce dernier, après l’avoir examinée, la revêtira de son avis, et la fera parvenir au Général commandant la division militaire, qui à son tour, si elle lui paraît fondée, l’adressera au Ministre de la guerre pour recevoir la suite que comportera la situation de fond de secours.
Dans tous les cas, le général commandant la division fera connaître immédiatement au pétitionnaire la détermination qu’il aura prise à sa demande.
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Envoyé le 8 mars 1853
Gasser Maurice Henry né le 12 juillet 1783 natif de Soultz département du Haut Rhin, reçu docteur en chirurgie de la faculté de Médecine à Frünfkirchen (vérifier le lieu) le 11 février 1812 de l’Empire d’Autriche, légalement légalisé par Monsieur l’ambassadeur de France à Vienne en Autriche le 16 février 1832 et par celui de l’Ambassade de France à Berne en Suisse le 17 octobre 1832.
Observation : dix ans de service en qualité d’officier de santé aux armées françaises.
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Oberlarg le 19 décembre 1852
Monsieur,
Je viens de recevoir votre honorée datée du 15 décembre dernier par laquelle vous me fîtes connaître la décision de la commune de Gettnau (Guetnau) concernant la personne de M. Daniel Müller et sa malheureuse famille.
J’ai l’honneur de vous informer Monsieur, que je n’ai aucun intérêt dans cette affaire et que ce que j’ai fait jusqu’à présent pour lui, je le lui ai fait par charité, et depuis bientôt passé trois semaines, je n’ai plus eu de ses nouvelles, ne sachant où il est devenu avec sa famille. Votre présence chez moi m’a fait un sensible plaisir et de l’autre côté une grande peine de n’avoir pas eu l’honneur de vous parler verbalement et de faire votre connaissance.
A M. Jean Studer aumônier à Gettnau (Guetnau) canton de Lucerne en Suisse
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L’éseripition des os longs
Il y a trois artères principales qui viennent se distribuer un os long, deux aux extrémités et une au corps.
Les os longs sont composés de trois substances, l’une compacte, l’autre spongieuse, et la 3° réticulaire. La cavité médullaire des os longs est tapissée d’une membrane qui renferme la moelle destinée à entretenir les fibres osseuses dans l’état de souplesse . Les épiphyses des os entre autre usage, paraissent favoriser l’ossification.
Les cataplasmes faits de farine résorbante dans des décoctions de plantes aromatiques, alcoolisées, camphrées (camphorées) sont les topiques les plus convenables dans le cas de commotion simplement bornée au membre lésé. D’après la division que nous avons adopté, des fractures avec fracas d’os qui accompagnent les coups d’armes à feu en fractures à gros fragments et à petites esquilles, ou avec attrition de l’os, nous croyons pouvoir établir que l’amputation qui ne peut être épargnée sur le champs de bataille dans la première espèce et ne doit être que rarement pratiquée dans le cas particulier devient indispensable pour tout dans la dernière.
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Pétition N°15
Hundsbach le 18 mars 1852
A sa grandeur le Prince Louis Napoléon Président de la République française en sa résidence à Paris.
Mon Prince
Baumann André, charron, père de famille de 4 enfants, propriétaire et natif de Hundsbach Haut Rhin, canton d’Altkirch a eu l’honneur de vous avoir adressé une pétition le 28 février dernier y joints plusieurs pièces justificatives qui prouvent son innocence . Le sus dit Baumann était toujours intimement attaché à sa Grandeur le Prince Louis Napoléon, ainsi qu’à toute votre honorable famille. C’est par haine que M. le Curé Ley et M. l’Instituteur l’ont dénoncé comme révolutionnaire ne voulant pas voter pour M. le Général xxxxx. Comme M. le Curé Ley a prêché publiquement en lisant la grand messe qu’on peut le prouver par toute la commune de Hundsbach lorsque la première élection avait lieu, il allait dans toutes les maisons accompagné de M. l’Instituteur en leur disant de ne donner () leur voix à votre grandeur à Napoléon, qu’il ne cherche que de livrer les jeunes gens à la boucherie. C’est le plus mauvais sujet, et un véritable concussionnaire ainsi que M. l’Instituteur de la sus dite commune lesquels ne cherchent qu’à exciter des révoltes dans notre commune. Un jour M. le curé est allé trouver le Sieur Luca Meyer de Francken lui promettant la somme de 4 cent francs s’il veut témoigner pour un serment qu’André Baumann l’avait menacé de vouloir le tuer . Le sus dit Lucas Meyer ne voulait pas faire au xxxxx de toute la commune nous supplions très humblement de nous faire changer le sus dit M. Ley curé actuel et M. l’Instituteur pour préserver notre commune par la suite d’une grande effusion de sang, et de faire mettre le sus dit André Baumann en Liberté, et ferez grâce et Justice.
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N° 16 2 remèdes (Mittel) en allemand
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N° 17 Souvenir remarquable
La France doit 5 milliards et l’Angleterre doit 20 milliards
Le 2 décembre 1804 : couronnement et sacre de Napoléon
Le 2 décembre 1805 : bataille d’Austerlitz
Le 4 décembre 1808 : Napoléon entre à Madrid
Le 10 décembre 1848 : Louis Napoléon élection du Président de la république
Le 13 décembre 1799 : Napoléon a été nommé premier Consul
Le 15 décembre 1840 : arrivée les cendres de Napoléon ex Empereur aux invalides de Paris
Le 16 décembre 1809 : divorce de Napoléon avec Joséphine
Le 18 décembre 1812 : rentre à Paris a son retour de Moscou
Le 13 décembre 1806 : Napoléon bat les russes à Czarnovo (Carnore)
Le 24 décembre 1800 : explosion de la machine infernale
Ayant fait toutes ces campagnes soussigné M Gasser ex officier de santé aux armées françaises
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Certificat N° 18
Le soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé et patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, certifie par le présent d’avoir traité le nommé Séraphin Meister, fils de Henri Meister, meunier à Niederlarg, depuis le 18 juin 1852 jusqu’au 27 mars dernier même année, atteint d’une phtisie pulmonaire de la maladie dite atrophie, et d’une fièvre lente, n’ayant pu le guérir de cette maladie jusqu’à présent.
En foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de droit.
Oberlarg le 19 avril 1852
Signé Gasser
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Pétition N° 19
Monsieur le S. Préfet
J’ai l’honneur de vous exposer très respectueusement que je suis déjà passé 30 ans domicilié à Oberlarg, natif de Soultz du département du Haut Rhin avec toute ma famille. Je me suis présenté chez M. le Maire de la sus dite commune pour avoir un certificat de ma conduite. Mais il me l’a refusé sans me faire connaître le motif. Je prévois bien que ce n’est qu’une mauvaise chicane de sa part pour m’obliger à importuner les autorités dont je suis forcé de m’adresser à votre autorité en vous suppliant très humblement de vouloir bien avoir la bonté de lui ordonner de me délivrer un Certificat de ma conduite suivant mes mérites, ou de me faire connaître par écrit les motifs du refus. Vous obligerez infiniment celui qui a l’honneur d’être avec un profond respect votre très humble serviteur.
Signé Gasser
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N° 20 - à M. le Recteur de l’instruction publique à Colmar
En pleine confiance nous soussignés membres du conseil municipal d’Oberlarg canton de Ferrette Haut Rhin, ont l’honneur de vous exposer respectueusement que le rapport qu’on a fait contre lui M. Ignace Cron notre Instituteur, était faux. Nous étions tous très étonnés qu’on a exigé si rapidement sa démission. Quand à ses fonctions en sa qualité d’Instituteur, nous sommes très content de lui et satisfait, n’ayant aucune plainte contre lui, ni contre sa conduite, que de lui faire son éloge de ses capacités en sa qualité d’Instituteur, tant sous le rapport politique que moral. Ce pourquoi nous vous supplions très humblement M. le Recteur d’agréer notre demande et d’avoir la bonté de nous laisser notre Instituteur encore quelques mois en attendant qu’il (qui) puisse se pourvoir d’un autre emploi. En attendant cet effet de votre bonté nous avons l’honneur d’être avec un profond respect
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N° 21 Lettres de demande
J’ai vu il y a quelques jours un livre que vous avez imprimé titulé dictionnaire de la médecine. Comme ce livre ne se trouve pas chez nos libraires d’ici, je prend la liberté de vous écrire la présente pour vous prier de m’envoyer un avec un catalogue, peut être j’y trouverai encore d’autres livres qui me conviennent. En attendant j’ai l’honneur de vous saluer.
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J’accepte avec une grande satisfaction l’honneur de votre correspondance, et vous prie de mettre le prix sur la note ci-jointe, des marchandises et me la renvoyer à ma xxxxx. Il vous plaira d’y joindre les prix de toutes sortes de drogues et s’il y a quelque chose qui me convient je vous le ferai savoir dans la suivante. D’ailleurs je voudrais bien savoir les frais pour une charge de livres à Ferrette, à combien de jour qu’elle puisse arriver, et afin ce que l’assurance peut coûter.
J’attend sur cela une prompte réponse et suis avec une parfaite considération votre très humble serviteur
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N° 22
Vente faite suivant la Loi bien fait
Furent présents Maurice Henri Gasser ex officier de santé natif de Soultz et Véronique Hodel son épouse, département du Haut Rhin, présentement domiciliés à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, et Marx Antoine Hodel Maître ferblantier demeurant à Soultz, lequel sus dit Gasser et Véronique Hodel déclarant par les présentes avoir vendu avec garantie et fait de droit, et abandonner en toute propriété ai Sieur Marx Antoine Hodel domicilié à Soultz à ce présent et acceptant acquéreur , huit ares de vignes dite deux Schatz section dite oberenberg ban de Soultz provenant de Véronique Hodel épouse du sus dit Gasser, aboutissant vers le haut à Joseph Hog, de l’autre côté Arbogaste Schmitt, par en bas sur le chemin communal, pour la somme de sept cent francs, laquelle somme de sept cent francs, le vendeur a touché en argent comptant de l’acquéreur dont quittance la présente vente a été faite et passée en double en présence des témoins ci-dessous nommés.
Fait à Soultz le 3 octobre 1838
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N° 29 Copie de la pétition faite à Vendelin Bittermann de Durlinsdorf (Dirlingstorf) à Monseigneur l’évêque de Strasbourg
En pleine confiance, le soussigné Vendelin Bittermann de Liebsdorf, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur d’exposer très humblement à votre dignité : c’est avec une sensible peine et une grande douleur que je viens vous porter des plaintes très graves contre M. Schmitt curé de la commune de Durlindorf (Dirlingstorf) même paroisse de Liebsdorf. Le 5 septembre dernier, le fils du Sieur dit Valentin Bittermann, nommé Pierre Bittermann, âgé de 22 ans, et la Demoiselle Thérèse Enderlin, les deux de Liebsdorf, lesquels se sont présentés aux fonds des saints Sacrements de baptême à l’église de Dirlingstorf en qualité de parrain, et la Demoiselle Enderlin en qualité de marraine, pour baptiser l’enfant du Sieur Braun de Liebsdorf, M. le Curé de la sus dite commune les ayant refusé aux fonds de baptême et les a renvoyé et insulté en leur disant qu’ils ne sont pas dignes à coopérer à ces fondations, en leur reprochant qu’ils avaient déjà manqué plusieurs fois au catéchisme. Cependant le sus dit Bittermann et la sus dite Thérèse Enderlin étant de la plus honorable famille de Liebsdorf d’une conduite irréprochable le Sieur Vendelin Bittermann père de Pierre Bittermann son fils fut très mortifié et offensé de cette action de la part de M. le Curé de Dirlingstorf. En vous suppliant très humblement de lui faire connaître les motifs pourquoi que M. le Curé a refusé son fils aux fonds des saints sacrements du baptême et lui rendre justice.
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Certificat N° 25
Je soussigné Docteur en chirurgie légalement diplômé et patenté domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, certifie par le présent que le Sieur Bernard Talon de Ferrette, est présentement en traitement et atteint de la maladie dite hémophlisie , ne pouvant faire aucun travail pénible avant quinze jours, ayant besoin du repos et une convalescence de quinze jours.
Oberlarg le 5 août 1852
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Modèle d’une démission N° 25
Je soussigné François Bochler d’Oberlarg a l’honneur de vous exposer respectueusement qu’après vingt ans de services en qualité de membre de la Commission, membre du conseil Municipal, qui ne peut accepter la place de Maire ou de commission répartiteur ce considère M. le S. Préfet ou Maire qu’il est hors d’âge et que ses occupations lui rendent ce service extrêmement pénible. C’est pourquoi il vous demande, M. le S. Préfet ou M. le Maire d’accepter sa démission.
Il a l’honneur d’être avec un profond respect, M. le Maire, votre très humble serviteur.
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Certificat N° 26 fait à Pierre Monin de Bourignon (Suisse)
Je soussigné Docteur en chirurgie légalement diplômé et patenté domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, certifie par le présent d’avoir traité le Sieur Pierre Monin, natif de Bourignon du canton de Berne (Suisse) le 12 janvier dernier en l’an 1849, ayant eu le bras et l’épaule gauches démis. Disloqué par suite de cette maladie, il lui était impossible de se rendre à sa destination à cette époque suivant l’ordre qu’on lui a envoyé, de rejoindre son régiment du gouvernement de Berne.
En foi de quoi, je lui ai délivré le présent certificat, au cas qu’il appartiendra
Oberlarg le 5 octobre 1849
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Pétition faite à Monseigneur l’évêque du diocèse de Strasbourg contre M. le curé Roy de la commune de Koestlach
Nous soussignés, tous natifs de Koestlach du canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, lesquels ont l’honneur d’exposer très humblement à votre dignité : c’est avec une sensible peine et une grande douleur que nous venons vous porter nos plaintes contre notre curé M. Valentin Roy, des plaintes très graves : 1° la première année en faisant ses fonctions en sa qualité de curé, il jeta l’arrosoir contenant l’eau bénite avec une colère démesurée au milieu de l’église en insultant tous ses paroissiens en public 2° Il refusa la sainte communion à la nommée Anne Marie Schelesten à cause qu ‘elle n’eut fait sa confession chez lui et M. le curé l’a renvoyée sans l’avoir communié 3° Il refusa la sainte communion au Sieur Metzger et à Pierre Gutzwiller 4) Il a encore xxxxx et maltraité Hitzler à l’école en lui donnant des coups qu’il a éprouvé une effusion de sang très considérable. Il a encore exercé beaucoup de voies de faits que nous n’osons seulement vous déclarer. Nous espérons Monseigneur l’évêque prendre des mesures disciplinaires contre de pareilles voies de faits, lesquelles doivent être punies sévèrement, et suivant la Loi, en suppliant respectueusement Monseigneur l’évêque prendre des informations des voies de faits que nous avons l’honneur de vous exposer et de vouloir bien avoir la bonté de le changer le plus tôt possible. Au lieu de nous donner le bon exemple, il nous met la corruption dans notre commune, et à la fin une grande effusion de sang et une révolte par sa mauvaise conduite.
Les exposants ont l’honneur d’être avec un profond respect vos très humbles serviteurs.
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N° 28 - Formule d’une cession de biens dressée
Je soussigné Aimée Marie Keller fille majeure native de Pfetterhouse, y demeurant, jouissant de mes droits reconnais et déclare par ces présentes d’avoir vendu et cédé transporté une promesse portant la somme de cent francs datée du 27 mars 1805 qui m’est due par Simon Enderlin maçon de Pfetterhouse y soussigné à mon profit au Sieur Maurice Henri Gasser officier de santé demeurant à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, pour la somme de cent francs avec garantie que je touche du Sieur Gasser en argent comptant dont quittance lequel sus dit Gasser J’ai subrogé dans tous mes droits en présence des témoins soussignés en bas de la présente cession
Fait à Pfetterhousen le 13 février 1831
N° 29 - Formule d’une procuration de biens dressée
L’an 1848, le 1° mai, je soussigné Xavier Brun, natif de Guebwiller, y demeurant, jouissant de ses droits, lequel à déclaré par ces présentes donner pouvoir au Sieur Xavier Haasse de Feldbach y demeurant, de, pour lui et en son nom, se présenter devant M. le juge de paix et devant le Tribunal civil d’Altkirch, et de faire citer devant les Juges compétents les héritiers de feu Jean Hener demeurant à Feldbach, faire payer la somme de cinq cent francs qu’ils me doivent en vertu d’une obligation passée devant M. Georges Denner Notaire royal résidant à Seppois le Bas le 7 mars 1840, document enregistré le 18 mars 1840 à Hirsingue promettant d’avoir pour agréable tout ce qu’il fera et entreprendra dans cette affaire et en toucher l’argent, donner quittance. Fait en présence des témoins soussignés au bas de la présente procuration
Fait le jour, mois, an que dessus
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A M. le Préfet de Police en sa résidence à Versailles près de Paris
Le Sieur Bouchwalder de Ligsdorff, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur de vous exposer respectueusement qu’ayant un de ses cousins le nommé François Bouchwalder lequel est déjà passé plusieurs années absent hors de sa commune natale, soit disant qu’il habite la ville de Versailles, je vous prie donc très humblement Monsieur le Préfet de Police de vouloir bien avoir la Bonté de faire faire des recherches pour découvrir son domicile. C’est pour régler des affaires de famille que je désirerais de connaître son domicile. Oserai-je espérer de votre Bonté de m’honorer d’une réponse à l’adresse ci-dessous
L’exposant à l’honneur d’être avec un profond respect votre très humble serviteur
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N° 30 - Lettre pour s’annoncer en commerce
Monsieur,
C’est à un de mes amis que je suis redevable de votre adresse. Comme je désire connaître le prix de vos marchandises, je vous serai obligé de me les pariciper ? pour en cas de convenance de passer une commission en attendant donc de vos nouvelles.
J’ai l’honneur de vous saluer.
Signé Gasser
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Pétition N° 31
A M. le Préfet du Haut Rhin
Faite à Schebat le 20 mai 1835
Schebat Nicolas, domicilié et natif de Pfetterhousen du canton de Hirsingue, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur d’exposer respectueusement à Monsieur le Préfet, qu’ayant été incendié le 19 du mois de mai dernier de sa maison, et la plus grande partie de ses meubles ayant été brûlés, et en outre sa fille unique de 24 ans, son seul soutien, a eu le malheur d’avoir éprouvé une brûlure par tout son corps, très grave, par suite de l’incendie, n’ayant plus aucun moyen pour faire subsister sa pauvre femme et enfant.
Ce considéré M. le Préfet, et les pièces justificatives suivantes et le procès verbal qui a été dressé par M. le Maire de la sus dite commune et par Messieurs les Gendarmes, lesquels ont attesté la pure vérité. C’est pourquoi l’exposant ose prendre la liberté de s ‘adresser à votre autorité, pour que par votre bienveillante intervention, l’exposant puisse obtenir une indemnité. Sa reconnaissance sera sans bornes et il ne cessera de former des vœux sincères pour votre prospérité et la conservation de vos précieux jours et vous ferez grâce et justice.
Pfetterhouse le 20 mai 1835
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Remède N° 32
Pour blanchir le fil ou toile cru (suit une ligne en allemand) prenez une livre de chlorure ce chaux, faites fondre dans 12 litres d’eau chaude, passer par un linge, après vous y ajouterez encore 14 litres d’eau froide et vous faites tremper votre linge ou fil 4 à 5 heures dans la dissolution , le remuer de temps en temps et vous le rincerez après dans de l’eau fraîche (suit une ligne en allemand)
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N° 33 - Formule d’une lettre de change
Lyon (Lion) le 20 mars 1834
Bon pour cinq cent francs
Le vingt novembre prochain, je soussigné Xavier Hartmann, négociant de Lion promet de payer à l’ordre M. Pro Päqier de Strasbourg la somme cinq cent francs valeur reçu en marchandises à moi vendues
Signé Hartmann
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N° 34 - Certificat d’exemption de service militaire.
Je soussigné officier de santé, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, certifie par le présent d’avoir traité le Sieur Pierre Joseph Hentzelin, natif de Pfetterhausen, pendant deux mois consécutivement, atteint d’une hernie lombilicale, sans avoir pu le guérir. Lequel sus dit Hentzelin, je le juge inapte de supporter aucune fatigue, et incapable pour l’état militaire.
En foi de quoi, je lui ai délivré le présent certificat au cas qu’il appartiendra.
Fait à Oberlarg le 14 avril 1842
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N° 35 - Procès verbal
L’an 1830, le 21 novembre, je soussigné officier de santé légalement diplômé et patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, à la réquisition du Sieur François Antoine Wernier, aubergiste à Pfetterhausen, je me suis transporté au domicile du sus dit Vernier afin (aufins) de visiter le Sieur François Antoine Vernier fils. Après avoir fait ma visite, j’ai reconnu que le sus dit François Antoine Vernier fils a été blessé au front dit à l’os cornal, environ de cent centimètres de profondeur et deux centimètres de longueur qui paraît avoir été fait d’un instrument tranchant, ayant été blessé dans le domicile de son père, en faisant son service, par suite de cette blessure, il a éprouvé une effusion de sang très considérable.
Fait à Pfetterhausen, le jour, mois et an que dessus.
Signé Gasser
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Procès verbal
L’an 1831, le 18 juillet, je soussigné officier de santé légalement diplômé et patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, certifie par le présent à la réquisition du Sieur Jean Muré tisserand de Dirlingstorf, canton de Ferrette, le sus dit Muré venant de la foire de Delle le 13 juillet du mois courant à 4 heures après midi, pour se rendre à son domicile à Dirlingstorf, chemin faisant , il a été attaqué par 2 individus sur la route de Delle, lesquels ont exercés des voies de faits sur lui, en conséquences j’ai prouvé à la visite, après avoir fait une visite, j’ai reconnu que le sus dit Muré une au front sur l’os dit sinus frontales subereilares, au dessus l’œil droit environ de 2 centimètres de profondeur et de 6 centimètres de longueur, traversant sur l’os dit frontal avec une forte contusion et une légère blessure à la main gauche qui pourrait avoir été faite d’un instrument tranchant. Par suite de ces blessures et contusion il a éprouvé une profusion de sang très considérable.
Fait à Dirlingsdorf, le jour, mois, an que dessus.
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Copie des lettres de ma correspondance et y inscrit toutes les pétitions faites par moi Maurice Henri Gasser, Docteur en Chirurgie, présentement domicilié à Oberlarg, natif de Soultz.
N° 37 – N° 1 Début origine du cahier ?
La France doit 5 milliards et l’Angleterre doit 20 milliards
Le 2 décembre 1804 : couronnement et sacre de Napoléon
Le 2 décembre 1805 : bataille d’Austerlitz
Le 4 décembre 1808 : Napoléon entre à Madrid
Le 10 décembre 1848 : Louis Napoléon élection du Président de la république française
Le 13 décembre 1799 : Napoléon a été nommé premier Consul
Le 15 décembre 1840 : arrivée les cendres de Napoléon ex Empereur aux invalides de Paris
Le 18 décembre 1812 : rentre à Paris a son retour de Moscou
Le 13 décembre 1806 : Napoléon bat les russes à Czarnovo (Carnove)
Le 24 décembre 1800 : explosion de la machine infernale
Le 16 décembre 1809 : divorce de Napoléon avec son épouse Joséphine et depuis cette époque, Napoléon avait tous les Malheurs
Je soussigné a fait toutes ces campagnes ci dessus dénommées en qualité de soldat et officier de santé
Signé Gasser
Il est à noté que ces mêmes évènements sont déjà reportés une fois précédemment dans le cahier
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N° 37 – N° 2 Modèle d’un testament olographe
Je soussigné François Reisse, maître serrurier natif de Soultz, y demeurant, département du Haut Rhin, étant en santé de corps et d’esprit, et voulant disposer pour le temps où je n’existe plus, donne et lègue à ma nièce Véronique Gassmann, fille de Xavier Gassmann demeurant à Soultz, tous mes biens et immeubles dont il m’est permis de disposer conformément à la Loi.
Fait à Soultz le 18 mars 1830
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Autre testament olographe
Je soussigné Maurice Geswind maître maçon natif de Guebwiller département du Haut Rhin, donne et lègue à Félix Maurer demeurant à Colmar, pour en jouir après mon décès la somme de mille francs une fois payée . Je donne et lègue à François Bintte de Soultz, y demeurant, la somme de trois mille francs de rente viager.
Fait à Soultz le 30 juillet 1820
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N° 38 - Certificat d’un Médecin pour une exemption de service par suite d’une blessure
Je soussigné Docteur en Chirurgie, légalement diplômé et patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, Haut Rhin, certifie par le présent que le 5 décembre 1850 vers 9 heures du matin, ayant été appelé par le Sieur Hener Laurent, soldat remplaçant domicilié à Liebsdorf, pour visiter sa blessure, arrivé à son domicile à l’heure sus dite, ayant trouvé le sus dit Hener dans une position très affligeante. J’ai reconnu en le visitant qu’il avait , au métatarse du 3° doigt du pied, le nerf transversalement coupé de la longueur de deux centimètres, et de la profondeur d’un centimètre par un instrument tranchant, de laquelle blessure le sus dit Hener a besoin d’un grand ménagement. Par conséquence il lui serait impossible, s’il était appelé sous le drapeau, avant l’espace de 6 semaines, et de se rendre à sa destination.
En foi de quoi, je lui ai délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de droit.
Liebsdorf le 5 décembre 1850
Note en marge : Vu pour légalisation de la signature ci dessus du Sieur Gasser véritable
Oberlarg le 15 novembre 1854 – le maire –
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Certificat N° 4
Je soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé ex officier de santé aux armées françaises patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette Haut Rhin, certifie d’avoir traité le Sieur Nicolas Hoffler, canonnier du 5° régiment d’artillerie, natif de Lucelle, atteint d’une hernie serolule, sans avoir pu le guérir jusqu’à présent, lequel sus dit Hoffler, je le juge incapable de supporter aucune fatigue et incapable pour continuer l’état militaire.
En foi de quoi, je lui ai délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de droit.
Oberlarg le 5 décembre 1852
Signé Gasser
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N° 39 – Lettre concernant une consultation d’une maladie N° 1
En réponse à votre honorée daté du 1° avril dernier, par laquelle vous me faite connaître la situation de votre maladie, J’ai consulté votre maladie suivant que vous m’avez fait la description dans votre lettre. Il y a encore un moyen de vous guérir, mais j’ai l’honneur de vous dire par la présente et a vous faire observer un grand régime de vivre. Il faut absolument vous abstenir des liqueurs spiritueuses, principalement de l’eau de vie, des vins xxxxx et des aliments trop salés, et ne pas faire d’excès avec le genre féminin. J’ai l’honneur de vous envoyer ci-joint incluse une recette que vous pourrez prendre et faire chercher les remèdes chez un de vos pharmaciens à Délemont, et les prendre exactement suivant la prescription ou ordonnance et tenir un grand régime de vivre. J’espère moyennant ces remèdes, Monsieur sera en peu de temps convalescent , et par la suite radicalement guéri de cette maladie. En attendant , j’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération votre serviteur.
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N° 39 - Lettre de consultation
J’ai l’honneur de vous informer par la présente que Madame votre sœur m’a chargé de vous faire connaître la maladie de M. N. suivant vos remèdes sa diarrhée s’est considérablement calmée, mais au cas qu’il en résulterait des constipations, je crois qu’on devrait lui donner du taremens emolientre avec une décoction de la graine de lin avec quelques gouttes de landanum pour empêcher un engorgement gangreneux et pour rétablir le chyle. Il est fortement atteint de la maladie dite atrophie mêlée d’hypocondrie, une maladie très difficile à guérir, ne pouvant être radicalement guérie que par des objets divertissants , fréquenter la bonne société, et se procurer du plaisir, et boire le vin de xxxxx , du café des glands (glens ?) pendant 15 ou 30 jours , ou lui donner une potion calmante ou stimulante comme vous le jugerez convenable pour sa maladie. Je crois moyennement les sus dits remèdes. Le malade pourrait prendre des fois , et par la suite être rétabli de sa maladie, et après prendre des bains avec une décoction de l’eau de gène. En attendant j’ai l’honneur de vous saluer amicalement.
Signé Gasser
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Souvenir
Le 2 mars 1835 s’est mariée ma fille Veronica Brisca Gasser âgée de 26 ans avec François Hirtzlin d’Oberlarg âgé de 27 ans. Ma fille est décédée le 23 janvier 1850. Elle était 15 ans marié. Dieu lui donne le repos éternel et je désirerais être auprès d’elle.
Souvenir
Anno 1836 den 6ten xxxmonath ist die Mutter von meinem Frau gestorben in Soultz Ehefrau von Johannes Zwxxxxxx ex officier de santé à Soultz. Elle s’appelait Véronique Beltz die schwester von H. Baumann à Bollwiller seiner Frau.
Den 2ten xxxxx 1836 ist der Augustin xxxxx Schwester? Von meiner Frau gestorben in Oberlarg ihm Haus beim alte Wolf. Gott gebe ihnen aller ewige ruhe. Amen.
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N° 40 – Certificat d’exemption de l’état militaire.
Je soussigné Docteur en Chirurgie, légalement diplômé et patenté demeurant à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch du département du Haut Rhin, certifie par le présent que aujourd’hui le 20 mai, ayant été appelé par le Sieur Antoine Mercier, natif de Réchésy, soldat du 4° régiment de ligne de la 5° compagnie, présentement en permission chez lui pour le traiter de sa maladie, après l’avoir visité, j’ai trouvé qu’il était atteint de la maladie dite phtisie pulmonaire accompagné d’un engorgement des bronchites aigu, lequel sus dit Mercier est présentement dans une position très affligeante de sorte que le malade a besoin d’un grand ménagement pour se rétablir de sa maladie. Par conséquence il lui est impossible de rejoindre son régiment avant trois mois.
En foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat au cas qu’il appartiendra.
Oberlarg le 20 mai 1848
Signé Gasser
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N° 41 – Certificat de bonne santé pour émigrer dans les pays étrangers en Algérie ou en Amérique
Nous soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, certifie par le présent avoir visité Jean Pierre Pape natif de Levoncourt, est reconnu qu’il n’est atteint d’aucune maladie ou infirmité, qu’il est parfaitement valide et propre par sa bonne constitution à se livrer à toutes espèces de travaux manuels et pour l’Etat Militaire.
En foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat pour servir pour être joint à sa demande de migration pour l’Algérie.
Oberlarg, le 6 janvier 1846
Jean Pierre Papé est effectivement parti en Algérie, et y est décédé peu de temps après (6/7/1846 à Blidah)
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Certificat d’origine d’une vache vendue
Le maire de la commune d’Oberlarg certifie par le présent que le Sieur François Hirtzlin de cette commune a déclaré avoir vendu au Sieur Elie Meyer de Seppois le Bas une vache âgée de trois ans, son poil rouge et blanc. Certifie en outre qu’il n’y a pas de maladie épizootique ou peripuemome dans notre sus dite commune.
Oberlarg le 15 février 1846
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N° 42 – Procès verbal de contravention
L’an 1848, le 17 mai, nous soussignés Maire et adjoint de la commune d’Oberlarg du canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, faisant les fonctions de commissaire de police en la dite commune, je me suis transporté au domicile de Joseph Hirtzlin aubergiste dans cette commune chez lequel j’ai trouvé plusieurs personnes du sexe féminin et du sexe masculin qu’on dansait après la retraite (rétracte ?) à 11 heures du soir sans autorisation et permission qui est une Contravention de la Loi qui nous cause un grand désordre dans notre commune.
C’est pourquoi, je lui ai dressé le présent procès verbal.
Fait à Oberlarg le 17 mai 1848
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Certificat de bonne conduite N° 43
Je soussigné Maire de la commune de Mulhausen, chef lieu du canton certifie par le présent que le Sieur François Krunner, chaudronnier natif de Frutz de l’Empire d’Autriche du Tyrol a déjà été trois ans domicilié en la sus dite commune en qualité de chaudronnier employé chez M. Hoffmann à Mulhausen, lequel s’est conduit et comporté d’une manière irréprochable, par conséquence s’est donné de bonne vie et mœurs, n’ayant cessé de mériter la confiance et l’estime du public, et qu’il est autorisé de fixer son domicile en la sus dite commune.
Délivré à la mairie à Mulhausen le 14 mars 1846
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N° 44 - Formule d’un testament olographe xxxxx
Je soussigné Maurice Henri Gasser âgé de septante ans domicilié et natif de Soultz, désirant disposer de mes biens pendant que j’en ai la faculté, j’ai rédigé et écrit en entier de ma main et consigné dans le présent testament olographe mes dispositions et ordonnance de dernières volontés ainsi qu’il est dit ci-après. J’institue pour ma légataire universelle mon épouse née Véronique Hodel demeurant avec moi, à laquelle je donne et lègue tous mes biens meubles et immeubles, dont la Loi m’accorde la disposition pour en jouir à mon décès comme de choses lui appartenant en toute propriété. J’entend que les présents qui renferment mes dernières volontés soient exécutés selon leur forme et teneur.
Le présent testament rédigé, écrit en entier, daté et signé de ma propre main en mon domicile à Soultz le 15 avril 1846.
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N° 45 - Procès verbal d’avoir fait une viole du sexe féminin
L’an 1831, le 1° mai, je soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, à la réquisition de M. le Juge d’Instruction de l’arrondissement d’Altkirch suivant acte qui m’a été signifié le 7 du présent mois par le Sieur Zimperlé huissier Royal à Ferrette, je me suis transporté au domicile de Marie Anne Stelly. Après visite faite en exécution des ordres ci-dessus mentionnés, j’ai reconnu et jugé que les Hymphyses ? dit l’hymen ont été déchirés du fait de la jouissance qu ‘elle a éprouvé d’un homme du sexe masculin. De tout quoi j’ai dressé le présent procès verbal et remis à M. le Juge de paix du canton de Ferrette pour servir et valoir ce que de droit.
Fait à Oberlarg le jour, mois et an que dessus.
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Copie d’un procès verbal d’une suppression de puit ou pact ? N° 46
Je soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, je me suis rendu ce jourd’hui le 5 juillet dans le village de Bendorf pour y visiter la Madeleine Jun accusée de suppression de pact ? en conséquence j’ai procédé à la dite visite, d’après laquelle il en résulte que les mamelles de l’accusé sont tuméfiées, gonflées et remplies de lait, que la peau du ventre est encore flasque et relâchée
Je soussigné Docteur en Chirurgie légalement diplômé, domicilié à Oberlarg, certifie qu’en vertu d’une ordonnance de M. le Juge de paix du canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, je me suis rendu ce jourd’hui le 5 juillet dans le village ou commune de Bendorf pour y visiter la Madeleine Jun accusée de suppression de pact ? en conséquence j’ai procédé à la dite visite, d’après laquelle il en résulte que les mamelles de l’accusé sont tuméfiées, gonflées et remplies de lait, que la peau du ventre est encore flasque et relâchée, les parties naturelles tuméfiées, la fourchette nouvellement déchirée, et qu’il existe une perte de sang pâle qui donne l’odeur spécifique de xxxxx. Ayant appris que la dite Madeleine Jun n’avait eu depuis longtemps aucune maladie, je suis convaincu qu ‘elle est accouché tout au plus depuis 5 ou 6 jours.
En foi de quoi, j’ai dressé le présent procès verbal qui s’affirme véritable.
Bendorf le 5 juillet 1835
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N° 47 – Lettre écrite à Monsieur le Curé de Beurnevésin en Suisse le 16 avril 1836
Monsieur,
J’ai trop d’estime pour vous, M. le Curé, et cependant, suivant le rapport qu’on m’a fait , que vous m’avez traité de charlatan et d’empirique (embirique) qui m’a fait une peine très sensible. C’est cependant une consolation pour moi, je crois n’avoir rien fait qui ait pu vous offenser. J’ai l’honneur de vous dire M. le Curé que je suis légalement diplômé et patenté, mon diplôme est dûment légalisé par Messieurs les ambassadeurs de France, par celui de Vienne de l’Empire d’Autriche, et par celui à Berne en Suisse. J’ai fait mon examen en Autriche à Vienne, par conséquence un ambassadeur d’un roi ou d’un gouvernement , ne présente pas seulement son gouvernement , il présente aussi la personne du monarque. Je suis reçu Docteur en Chirurgie à la faculté de Médecine à Vienne en Autriche depuis l’année 1816, ayant le droit d’exercer la médecine interne et externe. L’état de médecin est un état de confiance, comme celui d’un confesseur et chacun doit être libre d’aller où bon lui semblera quand il est en ses droits.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de M. le Curé, votre très humble serviteur.
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N° 48 – Pétition à son Excellence le Ministre de la Guerre pour demander le congé d’un fils unique
Monseigneur,
Jean Joseph Mattler, soldat au 47 régiment de ligne à la 5° compagnie, en garnison à Neuf Brisach, présentement à Dirlingstorf, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, à l’honneur d’exposer très respectueusement à son Excellence le Ministre de la Guerre, qu’il est le fils unique de François Mattler et d’Anne Marie Rosé, le père âgé de 74 ans, la mère âgée de 78 ans suivant le certificat délivré par M. le Maire de Dirlingstorf
Attendu que ses parents par leur âge avancé ne peuvent plus gagner leur pain pour se faire subsister
Ce considéré, l ‘exposant ose prendre la liberté de s’adresser à votre autorité que par votre bienveillante intervention qu’il puisse obtenir son congé et d’ être délivré de l’état Militaire comme de Droit suivant la Paix pour soulager et secourir ses pauvres parents. Sa reconnaissance sera sans bornes et il ne cessera de former des vœux sincères pour votre prospérité et la conservation de vos précieux jours, ferez grâce et Justice.
L’exposant à l’honneur d’être avec un profond respect, votre très humble serviteur.
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N° 49 – Formule d’un acte de mariage en latin
Extractus
Ex libro despousatiorum Ecclesiae Parochealis ad sanct Laurentins in Hagenbachensis diocesis ditionis Strasbourgensis
Presentium Dominus Michaelius Leodegarius Arnold filius legitimus honestorum parentium defuncti domine Konradus Arnold et Dominae Maria Eva Finck civicum et conjugum ex Soultzenis presentium Leodegarius Arnold et Veronica Müller fillia legitima Josephus Müller et Dominae Maria Jophina Schneider civicum et conjugum ex Soultzensis lesquels sus dits Michaelis Leodegarius Arnold et Maria Eva Finck se sont mariés le 16 octobre 1831 die decima sexta octobris anni millesimi octengentesimi triginta una manus supscribtione et sigilli cusucti appositione attestor seriptum secundum orignalia Joseph Fux Johnus Brecth Felix Bauer et Mauritius Papp
Prasens extractus de verbo ad verbum a libro supra nominato fideliter transcriptus est in cujus fidem dedi in aedibus parochialibus loci Hagenbach die quarta mensis february anni milesimi octingentesimi triginta una
Jacobus Antoine parochus in Hagenbach
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N° 50 - Formule d’un acte de naissance en latin du canton de Berne en Suisse
Extractus e libro baptizatorum Ecclesae sanctii Lorentzii Marteris loci Bonfol diocesis Basilensis Hodie septima Mensis septembris anni milesimi octingentisimi a mi infrascripto baptizatus est Johannes Jacobus filius legitimus Juliani Boduin mercenarÿ et Johanna Magnat conjugum in ac succursali commorantium hodie hora secunda matutina natus ejus patrinus fuit Johannes Jacobus Gaibrois matrino Theresia Jecker ambo ex Bonfolle qui viso prins extracta civili una menum suberipserunt exepto patris infante illetro Jean Jacques Gaibrois Marie Térèse Jecker Brockart administrator
Praesens extractus de verbo à verbum e libro supra nominato fideliter transcriptus est in cujus fidem dedi in aedibus Parocalibus loci Bonfolle die quarta mensis februar¨anni millesimi octingentesimi trigesmi
Johannes Antoine Parochus
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Pétition N° 51
A son Excellence le Ministre de l’Agriculture en sa résidence à Paris
Au nom de tous les habitants de la commune d’Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, ont l’honneur de vous exposer très humblement que la sus dite commune possède environ cinq cent hectares de terres incultes en pâturages, lesquels demandent une autorisation du Gouvernement de pouvoir procéder à un partage de leurs biens communaux entre les habitants de leur commune, vu qu’il faut nécessairement remplacer cette terre dans nos montagnes, ce que le Gouvernement a anticipé dans plusieurs communes pour la construction des chemins de fer.
La commune d’Oberlarg a une étendue de pâturages de passé cinq cent hectares que bien attendu que de la moitié de ces pâturages on en pourrait faire de très bons champs et des prés, une terre très bonne et labourable, laquelle terre rapporterait plus de profit aux habitants des communes et au Gouvernement qui en possède des biens communaux dans un an que si on les laisserait cent are en pâturage, et en outre comptez Messieurs combien de mille hectares que les chemins de fer ont déjà anticipé de la bonne terre, et la population augmente de plusieurs mille âmes en France.
Ce considéré Monsieur le Ministre de l’Agriculture, pourquoi avons nous tant d’émigrants en France qui quittent leur Patrie pour se rendre dans les pays étrangers ? La France a encore assez de terres incultes si le Gouvernement les autoriserait et leur permettait de la partager, ou permettre de les louer, il n’y aurait certes plus tant d’émigrants en France, s’ils y trouvaient des moyens d’existence dans leur Patrie au lieu de dépeupler et d ‘emporter des grandes somme d’argent hors de la France. Je vous demande même pardon M. le Ministre de vous faire cette observation et de vous avoir exposé la pure vérité, et de croire à celui qui a l’honneur au nom de la sus dite commune de vouloir bien avoir la Bonté de communiquer la présente pétition à Messieurs les sénateurs et à Messieurs les législateurs en vous suppliant très humblement de vouloir bien agréer leur demande et ferez grâce et Justice.
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Certificat d’exemption militaire N° 52
Je soussigné, officier de santé légalement Diplômé et Patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, certifie par le présent d’avoir traité Nicolas Höffler canonnier du 5° régiment d’artillerie, natif de Lucelle atteint d’une hernie hydrenterocile (qq mots en allemand … bruch) sans avoir pu le guérir de cette maladie jusqu’à présent, lequel sus dit Höffler, je le juge incapable de supporter aucune fatigue pénible, et incapable pour l’Etat Militaire.
En foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat au cas qu’il appartiendra.
Fait à Oberlarg le 15 février 1852
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N° 53 Prospectus
Jusqu’à présent on a cru les hernies incurable. Une découverte récente prouve le contraire.
Guérison radicale des hernies réductibles.
L’âge de la personne, la date de l’infirmité ne sont pas des obstacles, soulagement immédiat.
Traitement d’un à deux mois, rétribution trois mois après guérison radicale constatée, nombreuses preuves de guérison de longue date et de tout âge, à la disposition des personnes qui en douteraient et qui pourront s’en assurer près des personnes guéries.
S’adresser à l’auteur M. Helvie bandagiste à Andeux près Besançon (affranchir)
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N° 54 – Lettre de réclamation d’une lettre égarée à la poste
Le 13 du mois de juin 1836, j’ai remis à la poste de Ferrette une lettre à l’adresse de M. Hodel Docteur en médecine à Paris la réception aurait du s’en faire le 30 juin suivant l’époque, et ( ?) jours sont écoulés sans que M. l’ait reçue. J’ai fait dans les bureaux de Ferrette et de Belfort toutes les recherches convenables pour savoir ce que ma lettre est devenue. Mais toutes mes démarches ont été infructueuses jusqu’à présent. J’ai l’honneur de m’adresser à vous M . le Directeur, comme il est important pour moi que cette lettre ne soit égarée. En vous priant très humblement de donner des ordres pour qu’il soit, dans tous les bureaux par lesquels elle a du passer, des renseignements sur l’erreur qui aurait pu être commise dans son envoi (?)
J’attend M. le Directeur cette information de votre zèle et de votre empressement à satisfaire aux demandes du public.
J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect M. le Directeur Général, votre très humble serviteur.
Signé Gasser
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Certificat d’indigence N° 55
Nous soussignés Maire de la commune d’Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, certifions par le présent à tous qu’il appartiendra que la nommée Madeleine Imber demeurant en cette commune, se trouve en ce moment dans le plus grand dénuement, sans fortune et n’ayant d’autre ressource que ses deux bras pour gagner son pain quotidien. Il lui serait impossible de payer le plus léger impôt et que les poursuites qui seraient faites contre elle deviendraient une charge pour le Gouvernement, vu son insolvabilité.
C’est pourquoi à sa requête, nous lui avons délivré le présent certificat par lequel nous la recommandons à la bienveillance des autorités.
Fait à Oberlarg le 1° mars 1849
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2 Mittel (remèdes ?) en allemand
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Souvenir
Le poison qui aurait été préparé par le comte de Bocarnié ? lui-même serait de la nicotine
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Remède particulier et une specificum pour guérir les fleurs blanches des femmes – der xxxxx fluss der weiben zu xxxxx – Premièrement il faut bien purger – xxxxxxxxx
Beaume de Coptrau, eau de fleurs d’oranges, poudre de gomme arabique, sirop de pavot blanc xxxxx prendre 6 cuillerée par jour
Ici il manque une ou plusieurs pages dans le cahier
….porté par la semence.
Par rapport à la seconde question, les uns soutiennent que la semence reçue par la femelle se mêle au (le) sang et ne parvient à l’œuf que par la circulation. Les autres assurent qu’elle passe de la matrice dans une des trompes ou dans toutes les deux et de là aux ovaires.
Tous conviennent que dès que la semence est parvenue aux ovaires, les trompes se contractent et que les pavillons s’appliquent aux ovaires, et qu’ils les empressent pour recevoir l’œuf vivifié par la semence ou dans lequel l’animal est entré, et l’œuf de gonfle (confle) se détache de l’ovaire et descend par une des trompes dans la matrice, il y augmente de volume et s’y attache, ses petites parties se développent et il se forme avec ses dépendances.
Les dépendances du fœtus sont les membranes qui les renferment les eaux qui l’environnent le placenta et le cordon, deux membranes unies ensemble renferment le fœtus.
Savoir le xxxxx et l’xxxxx voilà la véritable description de l’homme des (de) deux sexes.
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N° 58 – Description de la fracture du crâne
Par fracture une solution de continuité des parties osseuses dans les points même où elles ont été fracturées ou frappées, au contraire par le mot contre coup nous désignons les fractures ou épanchement dans un lieu éloigné de la partie frappée. Les os ne s’enfoncent que chez les enfants comme ils sont moles ? il cèdent à l’action du solide comme la pate le fait à l’action du doigt.
Mon cher neveu
A plusieurs reprises je désirais vous répondre à () votre agréable lettre datée du 17 février dernier. Je vous remercie aussi de votre bon souvenir, comme aussi de votre aimable invitation. Comme il y a déjà très longtemps que je n’ai plus reçu de nouvelles de mon frère Thiébaut votre cher père, il m’a promis de me donner plus souvent de ses nouvelles, mais je vois bien quand on est éloigné des siens qu’on est facilement mis en oubli. J’aurais une demande à vous faire, de me faire le plaisir de m’envoyer son adresse afin que je puisse lui écrire. Il m’a promis de m’envoyer 2 livres de médecine de Paris. Probablement qu’il n’y pense plus. J’ai appris par M. Bauer Instituteur qui était chez lui que vous vous portez encore tous en parfaite santé, qui m’a fait un sensible plaisir. J’aurai le plaisir de vous voir dans le courant du mois de mai prochain si mes occupations me le permettent pour vous embrasser tous de tout mon cœur . En attendant le plaisir de vous voir et suis avec un sincère attachement , votre tout dévoué oncle
Signé Gasser
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N° 59 - Pétition
Lucelle le 16 mars 1853
A son altesse mon Prince, le grand Duc du Duché de Bade en sa résidence à Karlsruhe
Mon Prince
Le Sieur André Gassmann natif de Rotzel du bailliage de Waltzhuth à l’honneur d’exposer très humblement à son altesse Prince du Duché de bade, qu’il est père de famille de cinq enfants mâles, ayant toujours été très intimement attaché à l’auguste famille de son Prince, à la première révolution qui avait lieu en la principauté, on a voulu le forcer d’entrer dans cette maudite bande, ce qu’on appelle le corps franc et voulurent le faire signer dans plusieurs documents et jurer pour serment . L’ayant formellement refusé par suite de cette opération, on m’a présenté partout où j’allais tellement que j’ai décidé de prendre du service en ma qualité de charpentier et mécanicien, d’aller en France à l’usine de M. Paraphasini à Lucelle, où ayant trouvé un nommé Auguste Frolhard un fugitif du corps franc employé en qualité de commis à l’usine, probablement muni de faux papiers, lequel sus dit Frolhard me présente partout à la vigueur, n’ayant voulu être de la partie.
C’est pourquoi, il supplie très humblement son altesse le Prince de lui accorder pour ses services qu’il a rendu à l’auguste famille du Prince, une récompense ou un emploi soit une place dans les chemins de fer ou une administration où son altesse le jugera capable.
L’exposant a l’honneur de transmettre à son altesse le Prince ses certificats de sa bonne conduite, lesquels attestent des bonnes mœurs et moralités. Il lui serait très agréable s’il pouvait obtenir une place pour faire vivre sa nombreuse famille, sachant pour ce service, posséder les capacités requises tant par les connaissances et son activité et son âge qui lui permettra sans doute d’y vaquer (vaguer) pendant de longues années.
Ce considéré mon Prince, les pièces ci-jointes qui font foi de son intime attachement pour l’auguste famille se son Prince, l’exposant ose donc prendre la liberté de s’adresser à son altesse le Prince de vouloir bien lui faire la grâce de lui accorder sa demande. Sa reconnaissance sera sans bornes, et il ne cessera de former des vœux sincères pour la conservation de vos précieux jours et ferez grâce.
L’exposant à l’honneur d’être avec un profond respect et soumission , votre très humble serviteur et sujet.
A son altesse ou excellence Monseigneur le Légat de son altesse le grand Duc du Duché de Bade, près de la cour de France en sa résidence à Paris
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Le Sieur André Eiselé domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, à l’honneur de vous envoyer deux pièces, notamment son passeport et son acte d’origine en vous suppliant très humblement de les faire légaliser par Monsieur l’ambassadeur de France et par les autorités compétentes le plus tôt possible et les renvoyer à M. le Maire à Oberlarg à l’adresse ci-dessous.
L’exposant à l’honneur d’être avec un profond respect, votre très humble serviteur.
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Oberlarg le 30 mai 1853
Monsieur le Ministre de la Guerre
Je prend la très respectueuse liberté de vous exposer M. le Ministre qu’en 1850, M. le Préfet du Haut Rhin a fait demander par une circulaire aux anciens militaires de l’Empire leurs papiers justificatifs de leurs services pour en être récompensé à ceux se trouvant dans l’indigence, et comme je m ‘en trouve du nombre, ne pouvant plus supporter les fatigues de voyager pour exercer mon Etat d’officier de santé, à cause de mon âge de 10 ans. Je lui ai donc transmis les miens pour y être compris, mais je ne sais pas ce qu’ils en sont devenus. On m’a assuré que M. le Préfet les avait envoyé au Ministre de la Guerre, qui doivent donc se trouver dans vos Bureaux. Je viens donc vous supplier M. le Ministre de bien vouloir faire faire la recherche aussitôt possible s’il vous plait et si en tout cas ils seraient égarés de manière à ne pas pouvoir les retrouver, j’ai l’honneur de vous en envoyer ci-après une copie conforme que j’ai prise avant de les avoir transmis à M. le Préfet. En vous suppliant Monsieur le Ministre d’avoir la Bonté de me faire parvenir un nouveau état de service par l’intermédiaire de M. notre Maire, pour me le remettre s’il vous plait.
Monsieur le Ministre de la Guerre, j’ai l’honneur d’être avec un profond respect votre très humble serviteur
Signé Gasser
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Winkel le 1° juin 1853
A Monsieur le sous Préfet de l’arrondissement d’Altkirch Haut Rhin
En pleine confiance le soussigné Grosjean Moïse (Moys) Thomas, planton de M. le Receveur des Douanes à Winkel y demeurant, canton de Ferrette, Arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, a l’honneur de vous exposer très respectueusement qu’il habite depuis 1847 la commune de Winkel en sa qualité. La sus dite qualité de père de famille de plusieurs enfants, attaché au bureau des Douanes en la sus dite commune, n’ayant jamais obtenu son bois d’affouage comme les autres habitants, ayant demandé à M. le Maire de Winkel par quel motif qu’il m’a pas porté sur le rôle des affouagères pour l’année dernière, il me l’a refusé formellement ma gobe. En suppliant donc M. le S. Préfet, très humblement de vouloir bien avoir la Bonté d’ordonner à M. le Maire de Winkel de me donner mon bois d’affouage comme aux autres y ayant droit.
Ce considéré, M. le S. Préfet, l’exposant ose prendre la liberté de s’adresser à votre autorité que par votre bienveillante intervention, il puisse obtenir son bois d’affouage, sa gobe comme tout le monde.
L’exposant à l’honneur d’être avec un profond respect votre très humble serviteur.
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N° 60
Winkel le 25 juin 1853
A Monsieur le Ministre des Cultes à Paris
Gerbier ex Instituteur à Winkel et à Bettendorf, âgé de 50 ans, présentement domicilié à Winkel, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur d’exposer très humblement à M. le Ministre des Cultes, qu’ayant servi en les 2 sus dites communes dix huit ans révolus en qualité d’instituteur, et déjà passé 20 qu’il était obligé de donner sa démission par suite d’une maladie, atteint de la maladie dite asthmatique, ne pouvant plus continuer son service en sa qualité d’Instituteur, ne sachant a qui s’adresser, qu’a votre dignité, que par votre bienveillante intervention, qu’il puisse obtenir un appui, une petite récompense du gouvernement pour faire subsister son épouse et ses enfants. Sa reconnaissance sera sans bornes et ne cessera de former des vœux sincères pour votre prospérité et la conservation de vos précieux jours, et ferez grâce et Justice.
L’exposant a l’honneur, Monsieur le Ministre, d’être avec un profond respect, votre très humble serviteur.
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N° 61 – Certificat d’indigence
Nous Maire de la commune de Winkel, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, certifions par le présent à tous qu’il appartiendra, que la nommée Thérèse Schmitt demeurant en cette commune, se trouve en ce moment dan le plus grand dénuement, sans fortune, et n’ayant d’autre ressource que ses deux bras pour () gagner son pain quotidien. Il lui serait impossible de payer le plus léger impôt, et que les poursuites qui seraient faites contre elle deviendraient un charge pour le gouvernement vu son insolvabilité.
C’est pourquoi, à sa requête, nous luis avons délivré le présent certificat par lequel nous la recommandons à la bienveillance des autorités.
Fait et délivré à la Maire d’Oberlarg le 12 mai 1851
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N° 62 – Lettre de condoléances pour la mort d’un Père ou d’une Mère
Je viens d’apprendre avec un profond sentiment d’affliction la perte que vous venez de faire. La mort subite de Monsieur votre mari qui m’a fait peine très sensible. J’attribue cette mort subite par suite d’une très grande fatigue. Cette maladie demande un grand régime de vie , principalement beaucoup de tranquillité, il ne devait pas entreprendre aucun voyage, avant passé 6 semaines révolu. J’attribue aussi la mort si subite d’un trop grand mouvement et d’un échauffement.
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N° 63 – Lettre de consultation d’un malade.
J’ai l’honneur de vous faire la description de votre maladie, dite migraine. Lorsque la fluxion n’occupe qu’un côté de la tête, la douleur prend le nom de migraine. Elle est souvent périodique, ainsi qu’elle est chronique. (cronique) dans beaucoup de maladies. Elle ne diffère des autres douleurs dites rhumatismales que par le nom ou le siège qu’elle occupe. J’ai l’honneur de vous envoyer une recette pour le traitement de votre maladie, mais il faut que je vous observe un grand régime de vivre. Il faut absolument vous abstenir des liqueurs spiritueuses, p. ex du vin fort (fore), de l’eau de vie, du café noir. Moyennant mes remèdes Monsieur, je suis assuré que M. sera en peu de temps délivré de cette maladie et parfaitement rétabli. En attendant j’ai l’honneur d’être avec un profond respect
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N° 64 – Ligsdorf le 24 juin 1853
Nous membres du conseil municipal de la commune de Ligsdorf, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, avons l’honneur d’exposer très humblement à M. le Préfet, des plaintes très graves contre M. Jean Pierre Mercier de la commune de Ligsdorf.
Les abus à la vérité ne sont pas bien graves jusqu’à présent, mais ils peuvent avoir une tendance à se produire plus souvent et sur l’échelle plus grande. Il est donc de l’intérêt bien attendu de ce fonctionnaire et de la commune de mettre incessamment un terme à ces spoliations plutôt que de se trouver plus tard dans la cruelle nécessité d’appeler sur le coupable la sévérité des Lois.
Art. 1 : nous avions environ quatorze mille francs dans la caisse municipale d’un coup extraordinaire du bois que nous avons vendu et lui avons demandé de nous rendre compte de cette somme où elle a été employée. Il nous a répondu que cette affaire nous regarde aucunement, et qu’il n’est pas obligé de nous rendre compte.
Art. 2 : nous avons voté huit cent francs pour les travaux à exécuter, pour les pauvres indigents de la commune, et on a employé que la somme de 4 cent francs, le restant de cette somme a restée entre les mains de M. le Maire et entre les mains de M. le curé, lorsqu’il a appris que nous avons découvert leur fourberie et voulant le contraindre de nous rendre compte de la somme restante, M. le Maire accompagné avec le garde champêtre allèrent dans toutes les maisons de la commune pour solliciter les particuliers de lui signer un compte, soit disant qu’ils eussent travaillé pour la somme de huit cent francs. Aucun particulier de la sus dite commune voulait signer le faux compte et ne voulurent pas souscrire ce faux compte. M. le Maire profita de l’absence des parents de plusieurs particuliers et fit souscrire en place les enfants de ces particuliers qui devaient souscrire ce faux compte.
Art 3 : M. le Maire et M. le Curé de la sus dite commune firent abattre le toit au-dessus de la grande porte l’église sans autorisation et en ont vendu les matériaux et ont probablement partagé cette somme entre eux. Toutes ces choses, nous pouvons les lui prouver. Les soussignés pourraient citer encore quelques autres irrégularités. Ils se réservent de les déclarer verbalement en temps et lieu. En suppliant M. le Préfet, d’ordonner à M. le Maire de nous rendre compte de ces articles que nous avons avancés dans la présente pétition, et nous rendre Justice.
Les exposants ont l’honneur d’être M. le Préfet, vos très humbles serviteurs.
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N° 65 – Dénonciation pour se plaindre d’un garde (de) champêtre, à M. le Sous Préfet à Altkirch
Monsieur le S. Préfet
Le Sieur N. loin de veiller à la conservation des propriétés de la commune, les laisse journellement à la merci des dévastateurs et des conducteurs ou gardiens de bestiaux, plusieurs propriétaires ont déjà été victimes de sa négligence et moi-même j’ai eu, le 17 de ce mois, le désagrément de voir une de mes pièces de champs (camps) dévastée par les poules (boulles) et par les oies, qui m’a causé un dommage considérable que j’éprouvais.
C’est ce qui m’a déterminé M. le S. Préfet à vous adresser la présente pour que vous avisiez de rendre le Sieur N. de la sus dite commune d’être plus actif dans sa fonction et pour que les habitants qui contribuent aux appointements d’un garde champêtre, puissent au moins se reposer sur sa diligence.
J’ai l’honneur d’être avec un respect, Monsieur le sous Préfet , votre très humble serviteur.
Oberlarg, le 4 juillet 1853
Signé Gasser
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N° 66
Oberlarg le 8 juin 1853
Monsieur le sous Préfet
Prochet Pentalion domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur de vous exposer très humblement ou respectueusement, ayant été berger du bétail à corne de la commune d’Oberlarg à l’année 1852, ayant fait parcourir cinq bêtes à corne sur le pâturage de la sus dite commune, l’ex maire et Messieurs les membres du conseil municipal, lui ont promis les parcours de ses 5 bêtes à cornes suivant l’accord qu’ils ont fait avec lui verbalement, après l’espace d’une année ils a été imposé au rôle de la taxe de 12 francs pour les parcours de ses 5 bêtes à cornes pour l’année 1852, en conséquence, il ne devait pas être porté sur le rôle pour les parcours de ses 5 bêtes à cornes en lui promettant les parcours aux pâturages franc et librement gratuit (gradis)
C’est pourquoi l’exposant supplie très humblement M. le S. Préfet d’avoir la bonté de le rayer du rôle, et d’agréer sa demande et de lui rendre Justice.
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Pétition faite le 15 juillet 1853 à Baltazar Restlé d’Oberlarg
Le soussigné Baltazar Restlé natif de Mulhausen ci devant aubergiste audit Mulhausen, présentement domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, a l’honneur d’exposer très humblement à Messieurs du conseil d’Etat de porter des plaintes très graves contre le Sieur Joseph Roma, ex huissier à Mulhausen, présentement destitué de sa place en qualité d’huissier par suite de fourberie qu’il a exercé envers plusieurs particuliers qu’il a trompé. Je lui ai donné plusieurs commissions pour me faire rentrer mes petits fonds en ma qualité d’aubergiste pour citer plusieurs particuliers qui me devaient pour dépenses de bouche et pension qui se montaient à la somme de 8 cent francs 85 cts. Probablement il a touché la majeure partie de cette somme sans vouloir me rendre compte de la somme qu’il a touchée des plusieurs particuliers qui me devaient. En outre, il n’a pas fait les poursuites nécessaires et a négligé mes intérêts. C’est pourquoi j’ai recours à votre autorité, Messieurs du conseil d’Etat, comme cette affaire rentre dans les attributions de votre ministère, de vouloir bien avoir la Bonté d’ordonner à qui de droit de me faire rendre compte. Je suis un pauvre père de famille n’ayant rien que ce que je gagne journellement avec mes deux bras pour faire subsister ma femme et mes enfants et en outre il exigea encore de moi une somme considérable pour frais de poursuite. Et pour ses honoraires il me fit citer devant le tribunal d’Altkirch, ayant été condamné pour les frais de poursuite.
J’attend donc, Monsieur de votre zèle à faire exécuter les Lois sur la répression d’une telle injustice, et vous me ferez justice.
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Acte de consentement par d’un père à son fils pour pouvoir s’engager et s’incorporer.
Je soussigné Martin Koller cultivateur de Bouxwiller, père du Sieur Dominique Koller âgé de 18 ans, natif de Bouxwiller, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, donne par le présent, mon consentement et pleins pouvoirs à mon fils Dominique Koller de pouvoir s’engager et s’incorporer dans quel régiment où il lui plaira.
Bouxwiller le 30 juillet 1850.
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Plainte d’un particulier à un ambassadeur.
L’ayant imposé au rôle de la rétribution scolaire pour l’année 1852 de la somme de 3 frs et 13 cts, tandis que les autres enfants ne paient que la somme de 100 cts, le plaignant Schmitt François natif de Courtavon (Courdavon), canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, présentement domicilié à Charmoille, district de Porrentruy du canton de Berne en Suisse, en suppliant M. l’ambassadeur de lui faire rendre justice et de croire à celui qui a l’honneur d’être avec un profond respect, etc…
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Envoyé le 8 mars 1852
A la demande de M. le Préfet du Haut Rhin, la date de mon diplôme, savoir :
Gasser Maurice Henri, né le 12 juillet 1783 à Soultz département du Haut Rhin
Reçu Docteur en Chirurgie de la faculté de Médecine à Fünfkirchen le 11 février 1812 de l’Empire d’Autriche, légalement légalisé par M. l’ambassadeur de France en Autriche, le 16 février 1832, et par celui de l’ambassade de France à Berne en Suisse le 17 octobre 1832, dis ans de service en qualité d’officier de santé aux armées françaises
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N° 68 – Adieux de Napoléon a ses Soldats
Soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux. Depuis 20 ans je vous ai trouvé constamment sur le chemin de l’Honneur et de la gloire, dans ces derniers temps comme dans ceux de notre prospérité. Vous n’avez cessé d’être des modèles de bravoure et de fidélité. Avec des hommes tels que vous, notre cause n’était pas perdue, mais la Guerre eût été que plus Malheureuse. J’ai sacrifié tous mes intérêts à ceux de la Patrie. Je pars, vous mes amis continuez de servir la France. Son Bonheur était mon unique pensée, il sera toujours l’objet de mes vœux. Ne plaignez pas mon sort, si j’ai consenti à me survivre, c’est pour servir encore à votre gloire, je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble. Adieu mes enfants. Je voudrais vous presser tous sur mon cœur. Après s’être fait apporter les aigles et les avoir embrassé, Napoléon ajoute, je ne puis vous embrasser tous, mais je le fais dans la personne de votre Général. Adieu soldats, soyez toujours braves et bons. Le Général Drouat préidait (précédait ou présidait ?) dans une voiture de Napoléon, ensuite le Général Kohler, après lui le Général Schuwatoff, puis le Colonel Campbel et enfin (afin) deux voitures, puis le commissaire prussien le Comte de Waldbourg xxxxx ? (tranché ?) et enfin (afin) deux voitures pour une partie de la Maison de l’Empereur. Un peu avant de remonter en voiture, il eût encore une conversation avec le Général Kohler, dans laquelle il lui dit entre autres choses « Et bien vous avez entendu hier mon discours à ma vielle garde, il vous a plu et vous avez vu l’effet qu’il à produit, voilà comme il faut parler et agir avec eux, et si Louis dix huit ne suit pas cet exemple, il ne fera jamais rien du soldat français.
Signé Napoléon, le grand, le brave, vaincu par toutes les puissances. Quelle honte pour ces monarques (monarches) d’avoir exercés des voies de faits contre un héros qui ne voulait que le bonheur de la France et de toute l’Europe. Vive Napoléon le grand et toute sa famille.
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N° 69 – Déclaration
Winkel le 28 août 1853
A Monsieur le Maire de la commune de Winkel
Grosjean Moyse (Moys) Thomas Planton de Monsieur le Receveur des Douanes Impériales de Winkel, y demeurant, à l’honneur de vous déclarer qu’il habite déjà passé cinq ans dans la commune de Winkel en la sus dite qualité de Planton, que les sus dites années sont écoulées sans aucune absence de sa part, et a fixé son domicile en la sus dite commune de Winkel.
C’est pourquoi, aux termes de l’article VI constitutionnel de 22 frimaire an VIII, il vous demande à être admis au nombre des habitants domiciliés de la dite commune, et à jouir des mêmes Droits et prérogatives que les autres bourgeois, et si c’était une effet de votre Bonté de me porter sur le rôle des affouages pour l’année suivante.
J’ai l’honneur d’être avec un respect et une parfaite considération
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Une dénonciation et des plaintes contre le Sieur Joseph Barbes tailleur de Pierres demeurant à Levoncourt.
En pleine confiance, le soussigné Alexis Guellat domicilié à Levoncourt, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, à l’honneur de vous exposer et vous adresser des plaintes très graves contre le Sieur Joseph Barbes tailleur de pierres de Levoncourt, présentement disparu de son domicile, ayant été victime d’une escroquerie de la part du sus dit Joseph Barbes, lequel se permis d’avoir fait des faux billets à ordre au nom du Sieur Alexis Guelat et les a mis en circulation, un billet de 500 frs et un de 300 frs. Il a commis la même escroquerie contre le Sieur François Hirtzlin, maréchal d’Oberlarg. Ayant été condamné il y a deux mois par un jugement rendu contre lui par le tribunal d’Altkirch, a un an de prison et 500 frs d’amende.
Ce considéré, M. le Procureur Impérial, il a recours à votre autorité, dans cette malheureuse situation que l’exposant se trouve, il a recours à votre autorité de vouloir bien avoir la Bonté, d’ordonner sa prompte arrestation. En attendant cette faveur, il a l’honneur d’être avec un profond respect, Monsieur le Procureur, votre très humble serviteur.
Levoncourt, le 3 août 1851
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Pétition faite à M. le Procureur du Roi le 1° juillet 1847
M. le Procureur du Roi,
En pleine confiance, les soussignés ont l’honneur de vous adresser la présente plainte, y jointe la copie de celle qu’ils ont déjà eu l’honneur d’adresser par deux différentes reprise à Monsieur le Ministre de la Justice des Cultes, la première fois sous la date du 18 juillet dernier, mais qui n’ont eu aucune suite, les pétitionnaires ne sachant pour quel motif on ne leur rend pas Justice, qu’ils ont le Droit d’espérer, recourant à votre équité dans la certitude qu’ils n’imploreront (imporerons) votre Justice pas en vain, agréez M. le Procureur du Roi la haute considération avec laquelle les soussignés ont l’honneur d’être avec le plus profond respect, etc…
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Une autre pétition
Dans la perplexité xxxxxxx qui se trouvent les soussignés ils ont l’honneur de réunir à vos lumières en date du 31 mai dernier, ils ont l’honneur d’adresser la plainte, dont la copie est ci jointe à M. le Ministre de la Justice et des Cultes à Paris, cette plainte n’ayant eu aucune suite, il l’ont réitéré le 18 juillet dernier, sans plus de résultats.
C’est pourquoi ils recourent à vos lumières en vous priant de bien vouloir leur dire par quel moyen ils pourraient se faire faire Justice et ont l’honneur de vous adresser la présente plainte.
Fondant leur confiance, M. le Procureur du Roi sur votre équité xxxxx , ils ont l’honneur d’être vos très humbles serviteurs.
PS. Ils ont l’honneur de vous prier, M. le Procureur de Roi, de vouloir bien, aux frais de qui de droit, envoyer un commissaire dans la commune d’Oberlarg, pour constater les faits sus mentionnés dans les pétitions, et opérer le redressement des torts qui arriveraient à la sus dite commune sans votre intervention
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Pétition faite à Monsieur le Ministre de l’intérim
Les soussignés de la commune de Kiffis, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, ont l’honneur de vous exposer respectueusement à votre dignité, qu’il y a déjà longtemps que les exposants ont portés des plaintes très graves contre le Sieur François Pierre Bloch, Maire de la sus dite commune à raison de faux dont est entachée l’opération électorale de la sus dite commune qu’à l’époque du 19 mars dernier.
Ce considéré M. le Ministre les exposants osent prendre la liberté de s ‘adresser à votre autorité que par votre bienveillante intervention que les exposants puissent obtenir Justice et en même temps, ordonner à M. le Préfet du Haut Rhin, de vouloir bien suspendre le sus dit Bloch, maire actuel, de ses fonctions. En attendant que son procès sera jugé, les exposants ont l’honneur de vous transmettre ci joint incluse, la terre adressée à M. Michel Blind datée du 3 mars dernier, que le dossier de la procédure a été adressé le 2 mars à M ; le Procureur général près de la cour d’appel à Colmar. Présentement les documents ont été soumis (sumis) à l’examen du Conseil d’Etat, et depuis cette époque, nous ne savons à quoi nous tenir. Mais nous sommes d’autant plus assurés et persuadés que M. le Ministre fasse constamment ses efforts pour nous rendre Justice .
Composé par moi soussigné : Gasser
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N° 71 – Vente bien faite formule suivant la Loi
Je soussigné Hermann Bloch, propriétaire à Dürmenach, vend et abandonne pour () francs de toutes charges, hypothèques ou autres impositions généralement quelconques à M. Henri Gasser, officier de santé demeurant à Oberlarg, environ dix ares de champs ihm Runduchag, ban d’Oberlarg, tenant d’un coté () à Laurent Hirtzlin de Jogis de Jacques, de l’autre côté les héritiers de Jacques Hirtzlin, en haut et en bas aboutissante. Laquelle vente a été faite pour la somme de cent francs, laquelle somme , le Sieur acquéreur m’a payée dont quittance. Ainsi l’acquéreur peut entrer en paisible possession du sus dit bien, et en jouir de ce jour comme bon lui semblera.
Fait double à Oberlarg le 14 juin 1849
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Oberlarg le 2 septembre 1853
A Mademoiselle Hélène Godat N°2 Carlton à Londres Angleterre.
J’ai reçu, Mademoiselle Godat votre agréable lettre par les mains de M. votre Père de Courdavon sous la date du 22 juin à l’an 1850. J’ai l’honneur de vous dire par la présente, que M. votre Père était retombé (retompé) dans la même Maladie, il était fortement atteint d’une rétention d’urine. Très dangereusement malade, ayant été obligé de le sonder plusieurs fois. En outre il avait des fortes constipations. Sa maladie était si grave, qu’on lui avait administré tous les saints sacrements nécessaires. Mais moyennant mes soins et remèdes que je lui ai administrés, il est en pleine convalescence. J’ai eu l’honneur de vous avoir répondu à () votre agréable lettre par laquelle vous me recommandâtes M. votre Père. N’ayant reçu aucune réponse à ma première lettre que j’avais eu l’honneur de vous adresser. Vous savez Mademoiselle la situation dans laquelle M. votre Père se trouve.
J’ai l’honneur de vous dire que M. votre Père doit seulement pour les médicaments que je lui ai donnés se monte à la somme de 48 francs pendant le traitement de sa maladie, ne lui demandant rien pour mes voyages et peines. Si Mademoiselle pourrait m’envoyer cette somme qui m’est légalement due, sous l’adresse suivante, vous obligeriez infiniment celui qui à l’honneur d’être avec un sentiment de respect, votre très humble serviteur.
Apparemment la lettre précédente a été réécrite ci-dessous de façon légèrement différente
A Mademoiselle Hélène Godat N°2 Carlton à Londres Angleterre.
J’ai reçu, Mademoiselle Godat votre agréable lettre par les mains de M. votre Père de Courdavon sous la date du 22 juin à l’an 1850. J’ai l’honneur de vous informer par la présente, que M. votre Père était retombé (retompé) dans la même Maladie, atteint fortement d’une rétention d’urine. Très dangereusement malade, ayant été obligé de le sonder plusieurs fois. En outre il avait des fortes constipations par suite de son hernie sérotalle. Sa maladie était si grave, qu’on lui a administré tous les saints sacrements nécessaires. Mais moyennant mes remèdes et soins que je lui ai administrés, il est présentement en pleine convalescence. J’ai eu l’honneur de vous avoir répondu à () votre agréable lettre par laquelle vous me recommandâtes M. votre Père. N’ayant reçu aucune réponse à ma première lettre que j’avais eu l’honneur de vous adresser. Vous savez et vous connaissez la situation dans laquelle M. votre Père se trouve.
J’ai l’honneur de vous dire que M. votre Père me doit seulement pour les médicaments que je lui ai fournis se monte à la somme de 48 frs 80 cts pour le traitement de ses deux maladies, ne lui demandant rien pour mes voyages et soins et peines. Si Mademoiselle pourrait m’envoyer cette somme qui m’est légalement due, à mon adresse ci dessous, vous obligeriez infiniment celui qui à l’honneur d’être avec un sentiment de respect, votre très humble serviteur.
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Oberlarg, le 20 novembre 1853
Remarque en marge : Lettre de rappel département du Haut Rhin arrondissement d’Altkich
Monsieur le Ministre de la Guerre
Je soussigné Gasser Maurice Henri, ancien officier de santé de l’Empire, prend la liberté de vous importuner, en vous priant M. le Ministre de bien vouloir vous faire représenter ma pétition avec les pièces émargées annexées tentant à obtenir un secours du gouvernement, que M. le Baron de Heutheren
Il semble manquer ici une ou plusieurs pages du cahier
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Certificat fait pour le Sieur Herbrecht de Tagsdorf (Dagesdorf)
Je soussigné Docteur en Chirurgie, légalement diplômé et patenté, domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, certifie par le présent d’avoir visité le Sieur Herbrecht, soldat au 33° régiment de ligne, natif de Dagstorf, canton d’Altkirch Haut Rhin, présentement domicilié à Dagstorf, ayant été appelé par le sus dit Herbrecht Thiébaut le 4 juin dernier pour visiter sa blessure. Arrivé à son domicile, j’ai reconnu en le visitant, qu’il a reçu une légère blessure au bras gauche par suite d’un coup de feu d’une balle, laquelle cicatrice est encore très visible.
En foi de quoi, je lui ai délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de droit.
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Oberlarg, le 12 juin 1852
Pétition pour une veuve qui demande une pension ou une récompense à son altesse Impériale ou Majesté Impériale.
Une épouse, dont le mari au service de votre Majesté vient de périr, victime d’un généreux dévouement qui l’a conduit à se précipiter à diverses reprises au milieu des eaux pour sauver la vie à plusieurs personnes près d ‘être englouties . Restée veuve avec 3 enfants, n’ayant d’autres moyens d’existence que le faible travail de ses deux bras, implore la bienfaisance de votre Majesté Impériale et sollicite de la Justice et de la sensibilité de son cœur, la récompense d’une action, qui toute (tout) héroïque qu’elle est n’en porte pas moins le désespoir et le désastre dans sa maison.
Ce bienfait de Votre Majesté Impériale sera pour cette infortunée veuve un soulagement a ses peines, l’aidera à supporter la misère dans laquelle l’a plongé la mort d’un époux dont la place était le soutien de toute sa famille et chaque jour, aux larmes de la douleur, elle mêlera celle de la reconnaissance.
J’ai l’honneur etc….
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N° 73 – Pour obtenir un port d’armes
Monsieur le Préfet du Haut Rhin
Gasser Maurice Henri, natif de Soultz, présentement domicilié à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, département du Haut Rhin, a l’honneur de vous exposer respectueusement : Propriétaire d’immeubles (de Imeubes ?) situés en la commune d’Oberlarg, et imposé à la somme de 36 frs ainsi qu’il est justifié par les certificats de M. le Maire et M. le Percepteur des contributions de la dite commune de Dirlingstorf, je vous demande la permission du port d’armes dans les communes d’Oberlarg et de Levoncourt où sont situées mes propriétés, sous la condition de ma conformer à tout ce que la Loi requiert à cet égard.
J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect, Monsieur le Préfet, votre très humble serviteur.
Oberlarg, le 1° juillet 1849 signé Gasser
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Triple lettre de rappel
Sénateur vous a transmise le 5 octobre dernier avec recommandation dans la triste saison et cherté et pauvreté que pour ainsi dire une grande partie de la France s’y trouve, d’avoir la bonté de ne pas oublier s’il vous plait celui qui a l’honneur d’être avec une haute respectueuse considération et très profond respect Monsieur le Ministre, votre très humble et très respectueux serviteur
Ce fragment de texte incomplet à l’air d’être un morceau de brouillon, ou la fin d’une lettre.
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Oberlarg, le 26 septembre 1853
Monsieur le grand Chancelier de la Légion D’honneur
C’est en prenant la très respectueuse liberté que le soussigné Gasser Maurice Henri, ancien officier de santé de l’Empire, demeurant à Oberlarg, canton de Ferrette, arrondissement d’Altkirch, Haut Rhin, a l’honneur de vous exposer, M. le grand Chancelier, qu’il a servi pendant 9 ans dans l’armée active, justifié par la copie conforme ci jointe de son état de services, suivi les armées pour soigner les malades, ensuite rempli les fonctions en sa qualité de Commis de seconde classe (chlasse) dans les Hôpitaux Militaires. S’étant retiré sans pension, ayant été renvoyé en 1814, justifié par son état de services ci joint avec des bons papiers se trouvant égarés, que j’ai fait la campagne de Russie, que l’armée y était obligée de battre en retraite, que j’étais pris prisonnier de guerre à la bataille près de Francfort en 1813, mais que je n’ai resté entre les mains des ennemis que pendant 15 jours, que par prudence j’avais réussi à m’échapper en m’étant rendu à notre armée dans mes mêmes fonctions et dans la même armée j’étais encore prisonnier de guerre à Bar sur Aube (Par sur ope) près de Troyes (Troys) en Champagne, 6 semaines, que j’ai resté encore entre les mains des ennemis six semaines, mais aussi réussi par prudence à m’échapper en m’étant encore rendu dans les mêmes fonctions en la sus dite qualité de commis de seconde classe, que chaque fois, ceux qui m’avaient pris prisonnier, m’ont dépouillés et tout pris ce que j’avais ; évalué la perte au moins 2.900 frs, et que par le grand froid que j’ai subi en Russie, j’ai perdu la vue de l’œil droit, justifié par le certificat du médecin ci joint.
Dans la malheureuse situation ou position que je m’y trouve, ayant sacrifié mon jeune âge aux armées de M. l’Empereur défunt, je viens vous supplier très humblement, M. le grand chancelier d’avoir égard à mon âge de 70 ans passés, à ma triste situation, et aux fatigues que j’ai subies aux armées de l’Empereur, ne pouvant plus voyager pour gagner ma vie, ni exercer mon art dans les campagnes des environs, n’ayant rien autre chose pour vivre, justifié par le certificat ci joint de M. notre Maire, et après y avoir jeté un coup d’œil sur les 3 pièces ……
Fin du cahier où manquent les dernières pages.